Retour chez sois.

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Abnar sentit, alors qu'il était encore métaphoriquement, dans la cours d'Émeraude, son corps s'envoler comme s'il n'avait jamais été qu'un léger petit vêtement, emporté par le vent alors qu'il séchait tranquillement dehors. Le magicien de cristal fut transporté à travers le temps comme lorsqu'il était immortel et qu'il se téléportait dans le monde des dieux. Abnar ferma les yeux, alors que petit à petit, la cours disparaissait, emportant Lyne devant son corps, l'immortelle qui la regardait et la chapelle effondrée, laissant place progressivement à un monde complètement blanc et immaculé, comme du cristal, ou plutôt de l'ivoire.

Sous forme d'un simple fantôme, Abnar tourna une fois sur lui même. Il se trouvait devant les juges divins qui décideraient s'il irait ou non dans les grandes plaines de lumière. Le jeune homme (xD) se tourna vers les dieux qui plissèrent alors les yeux, le reconnaissant quelque peu. Ils chuchotèrent alors entre eux et l'un d'eux quitta son sorte de siège. Il s'approcha de l'immortel et le regarda mieux, comme s'il arrivait à sonder un simple fantôme.

-Un immortel?

Abnar s'inclina devant le dieu, comme il en avait l'habitude depuis fort longtemps. Les trois autres derrières lui chuchotèrent encore plus entre eux alors que celui qui se tenait devant l'immortel semblait contacter les dieux supérieurs. Une fois cela fait, on le conduisit plus loin et le dieu expliqua alors:

-Parandar s'occupera de votre cas fort étrange, immortel. Veuillez vous rendre à lui immédiatement!

Sans aucune autre forme de procés, le dieu s'évapora en de multitude de gouttelettes pour sans aucun doute retourner à son poste de juge d'admition. Abnar du bien entendu marcher, ou plutôt flotter, dans les airs, pour parvenir jusqu'aux grandes portes blanche qui menait à la salle ou trônait Parandar. Abnar n'y avait été que deux fois pour de très importantes missions. Il monta les marcha, ou plutôt les survola.

Une fois arrivé dans la salle, il fut très étonné de la voir aussi pleine de dieu! Jamais il n'avait été sujet à autant de paire d'yeux de la part de ses paires. Il se sentit honteux de son état de fantôme, mais il avança tout de même en direction de Parandar, encadré de Théandras et Cinn juste derrière. Abnar s'inclina bien bas devant le chef des dieux et retint son souffle... ou du moins il retint un souffle invisible puisqu'il était mort.

Le jeune immortel... le jeune mort, pardon, se redressa pour faire face au regard très légèrement troublé de Parandar, les yeux curieux de Théandras et le visage très inquiet de Cinn. Ne pipant mot, Abnar resta immobile, sans ciller... Puis enfin, le chef du panthéon prit la parole d'une voix grave:

-Je trouve cette situation fort étrange! On m'avait dit que tu avais été illuminé complètement de la surface de la terre. Puis voilà que tu reviens sous forme de fantôme. Pourrais-tu me donner quelques explications?

Abnar baissa la tête avec soumission et commença alors à expliquer tout ce qui s'était passé, sans détour. Parandar semblait de plus en plus perplexe mais comme les immortels ne savaient pas mentir, il devait bel et bien s'en remettre à ce jugement. Il se tourna alors, à la fin du récit, vers Théandras. Ils parlèrent silencieusement pendant de longues minutes qui parurent interminable tendis que le visage de Cinn se détendait petit à petit. Parandar se tourna à nouveau vers lui, enfin!

-Donc... Étant donné ton importance sur Ekidiev, nous avons décidé de te redonner ta paraineté. Mais cela prendra du temps pour que tu ais un nouveau corps d'immortel! En attendant, tu attendras dans ta cellule! Mais je ne veux plus entendre parler de toi avant les trois prochains siècle. J'ai du mal à admettre qu'un immortel devenu mortel redevienne un des notre! Va maintenant.

Abnar s'inclina bien bas, ne disant toujours rien. Et il sortit de la salle, soulagé de cette décision. Mais il était tout de même inquiet. Ca prendrait du temps? Mais combien de temps au juste?

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<< Je gravis quelques instants vers le monde céleste, dépassant la voute invisible qu'avaient crée les dieux afin de séparer leur monde à celui de leurs créatures. Parmi celle-ci, seule l'âme des morts pouvaient passer, puisque le corps physique l'ès abandonnait. Nous les Immortels pouvons la franchir à notre guise puisque que notre corps n'est pas réellement physique. Nés dans le royaume des cieux, nous bénéficions de cet atout. Ce monde dans lequel nous, nous retrouvons tous m'étais très familier puisque j'y avais passer le plus claire de mon existence. Bien que le temps ne comptait pas cet univers, l'attente vous semblaient parfois très longue, surtout si vous êtes sujet à souvent cotoyer les mondes vivants. Passant devant les grandes portes des plaines de lumières, je me demandais se que le chef des dieux avait décidé de faire avec mon collègue. Bien que nous ne nous cotoyons guère, le sort des notres nous importe plus que le semble le croire les dieux car si l'un de nous venait à ne plus être, il fallait en quérir un autre pour le remplacer. En général, les plus vieux immortels préfere rester aux chevaient des dieux, à ne , pour ainsi dire pratiquement rien faire, cependant se n'était pas mon cas. Ayant rester trop longtemps dans l'inaction du royaume céleste j'avais sauté sur l'occasion lorsque la déesse Cinn avait demandé mon aide. Si je pouvais encore faire ma part pour les créatures vivantes, alors soit... Aux grandes portes devant moi, un soldat venait de se présenter devant les gardiens, je le regarda quelques instants reconnaissant son armure paré d'Émeraude, impuissant. La déesse du Rubis m'avait bien mentionnée quel était le rôle cruciale de ces Chevaliers et je trouvais dommage que le monde perde un de ses valeureux guerriers. Les dieux seuls ayant le pouvoir de redonner la vie je ne pouvait rien n'y faire... >>

Aux marches de l'entré du monde des dieux, Cìryon attendait le retour de la déesse Cinn. N'ayant le droit d'entré dans sa retorde, il attendait à l'extérieur qu'elle arrive. Peut-être était-il là depuis plusieurs heures, il ne pouvait le savoir, la seule chose qu'il trouvait c'est que le temps était long. Puis finalement la déesse lui fit signe d'entré. Marchant tranquillement sur le l'étoffe en forme de croissant de lune, il inclina respectueusement la tête devant elle. Il était plutot nerveux puisqu'il ne savais pas vraiment si il aurait dut protéger Abnar plutot que les Chevaliers. Il attendait qu'elle parle la première.

- J'imagine que ta visite concerne Abnar, déclara Cinn de sa voix ferme, mais douce.
- Votre résonnement ne pourrais être plus juste, répondit son interlocuteur en relevant la tête.

Le commentaire de Cìryon fit naître un sourire sur le visage de la déesse jusqu'a maintenant sérieux.

- Trève de compliment, explique moi cette incertitude que je sens en toi.
- J'ai aider les Chevaliers plutot qu'Abnar et de cet acte, le fait qu'il était en vie à été révéler.
- Ta mission n'est pas de protéger Abnar où les Chevaliers Cìryon. Je croyais que j'avais été claire à se sujet.

Le ton de la déesse de la justice était devenue plus autoritaire, plus sec, plus froid et l'Immortel avait aussitot comprit qu'elle lui reprochait sa témérité. Cìryon ne répliqua pas et accepta la remontrance. Il était inutile de lui expliquer le pourquoi qu'il l'avait fait puisqu'il n'avait pas a se justifier devant un dieu. Il regardait ses yeux couleurs de Lune et lui trouva, avec cet aire autoritaire, une très grande ressemblance avec le chef du panthéon, qu'il n'avait vus qu'une seule fois. Elle le fixa durant quelques instants attendant de voir si il allait baiser le regard, mais connaissant les regles, il ne le fit pas. Suivant ses pensés la déesse intervint.

- Je sais que tu voulais aider Abnar, mais ce n'est pas ton rôle dans ce monde, alors pourquoi la tu fais ?
- Je voulais simplement empêcher le désastre d'Émeraude, répondit-il, surpris.
- Qui est tu pour décider qu'un peuple doit survivre ?

L'immortel ne dit rien, se contentant de baisser la tête avec soumission. Cette réponse froide et cruelle de la bouche de Cinn l'avait surpris, cependant elle avait raison. Il n'avait pas le droit d'intervenir dans les affaires des Chevaliers à moins que ceux-ci ne n'aillent guérir son aide, chose qu'ils n'avaient pas fait. Il accepta la leçon sans rien dire. Il avait fait preuve de témérité et il regretta aussitot son geste puisqu'il savait qu'elle avait parfaitement le droit de le punir pour cet acte. Cependant elle n'en fit rien et alla plutot relever se visage.

- Je ne dirais rien à mon père pour cette fois, mais ne recommence plus.
- Vous êtes trop juste, cependant une question me harcèle.
- Parle, je t'en-pris.
- Qu'es t-il arriver à Abnar ?
- Tu n'a qu'a aller voir par toi-même.

Voyant que la déesse ne se préoccupait plus de lui, Cìryon quitta son retordre encore quelques peut ébranlé de ça rencontre avec Cinn. La peur étaient une chose inconnue pour les immortels, mais il leur arrivait de ressentir de la culpabilité. Marchant lentement, l'immortel se dirigea vers leur monde qui se trouvait derrière une foret d'arbre transparent. Rendu dans celui-ci il n'eu pas de difficulté à trouver la cellule d'Abnar grace à son énergie. Il se matérialisa devant son confrère qui semblait songeurs. Il attendit que son regard gris se pose sur lui avant de l'intérrompre dans ses réflexions.

- Je suis heureux de voir que Parandar est écouter les conseils judicieux da sa sœur, déclara t-il tout aussi impassible, même si normalement un sourire aurait dut apparaître sur son visage. [i]Savez-vous dans combien de temps vous reviendrez vers les hommes ?[/i]

Cette dernière question l'intriguait énormément puisque tan qu'Abnar n'était pas la, se serait à lui de faire semblant qu'il le remplaçait au risque de faire des bévues qui déplairaient à la déesse Cinn.

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De retour dans sa cellule, Abnar tourna sur lui même. Rien n'avait changé après tout. Le lit qui ne servait jamais (ou en cas de d'affaiblissement grave) était toujours là, blanc comme de l'ivoire, les mur et le sol ainsi que le plafond eux aussi blanc comme de la neige lorsqu'elle tombait sur Enkidiev... L'immortel s'assit sur le lit, il sentait en lui quelques petites choses changer. Ca faisait mal, comme si on le piquait avec des milliers d'aiguilles, comme si on le tricotait pour le renouveler. Cette sensation était dans sa tête. On enfonçait des aiguilles imaginaires dans sa tête! L'immortel ce prit celle-ci entre ses mains, on aurait put croire qu'il était songeur mais il essayait de rester neutre à cette douleur. Il avait grande hâte de redevenir l'immortel insencible qu'il avait toujours était! Mais dans combien de temps? Parandar avait parlé de Trois siècle? Il ne voulait plus le revoir les trois prochains siècle mais une régénération ne prenait pas si longtemps tout de même!

Soudain, Ciryon apparut dans la cellule. Abnar releva la tête, impassible. Du moins c'est ce qu'il essayait de montrer. Il se leva pour être à la même hauteur que son confrère et inclina respectueusement la tête. Il était partit de la chapelle, il avait bien fait. Sinon Lumeth ou Lyboreth aurait put le détruire aisément. Cette époque, les sorciers de l'Empereur étaient très puissants! Il lui dit qu'il était heureux que Parandar est écouté les conseils judicieux de Parandar. Puis il lui demanda s'il savait dans combien de temps il reviendrait vers les hommes... C'est justement la question principale que ce posait Abnar! Il n'en savait strictement rien... Comment répondre à cela alors?

-Je ne sais pas, c'est très imprécis, ce contenta t-il de dire d'une voix mystérieuse.

Cette voix le surpris alors. Était-ce l'effet de la régénération qui faisait changer ses comportements? Jamais encore il n'avait parlé à autrui d'un ton mystérieux...

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Ses yeux verts éclatants reluisant d'une lueur de respect, Cìryon était dans la cellule de son jeune confrère Immortel. Malheureusement pour lui, il ignorait dans combien de temps il allait réintégrer le monde des vivants et seul Parandar sait comment le processus de régénération d'un corps, surtout pour une créature du monde des cieux, est long. Sans laisser paraître son repentir, il observait l'étrange comportement qu'Abnar affichait. Il se doutait que de vivre dans le corps de créature vivante devait être éprouvant et même pour comprendre ce que cela fessait, il ne se prêterait pas au test. Il tenait bien trop à sa vie et à ses pouvoirs pour ça. Il plaignait le pauvre Abnar de son sort, mais d'un coter, il aurait bien aimer jouir d'une telle liberté qui empêcherait les dieux d'analyser, de complimenter ou de critiquer chacun de ses faits et gestes. L'inflexibilité était l'une des seules choses qu'il détestait de son monde, mais ne voulant pas se perdre dans ses pensés Cìryon s'accoutra à la fenêtre de la cellule et continua d'observer les yeux d'argents de son confrère. << Enlevons lui son aire impassible pour le ramplacer par la sévérité et il ressemble en tout point à la déesse Cinn..>> Pensa t-il bêtement, sans soupeçnez qu'il était en réalité son fils.

- Cela doit être...fascinant de ce retrouver dans le corps d'une créature vivante. Laissa t-il échapper, rêveur. Comment s'y sens t'ont ?

Seulement, il ne laissa pas le temps à Abnar de réponde que des voix l'assaillis sauvagement. Ses yeux se figèrent lorsqu'il fessait le contacte reposant avec son esprit. Le procédé dura d'interminables secondes avant que l'Immortel ne revienne à lui, l'aire très inquiet. Se qu'il avait attendu ,et il n'était pas le seul puisque certaines des voix se résonnaient de le monde invisible, était les prières de divers créatures vivantes qui demandaient au ciel de leur venir en aide. Et parmi ceux-là, certains de l'ordre d'Émeraude en fessait partit. La situation devait être grave pour autant d'éloge au ciel. Parmi ses voix, c'est celle d'un jeune garçon qui se fit entendre le plus. Cìryon retourna son regard vers Abnar qui ne semblait pas si indifférent à cette jeune voix, mais l'Immortel ne sens préoccupa pas et posa un regard, pressant, voir grave sur son collègue.

-La situation semble grave sur Enkidiev, élucida l'ainé désormais sans émotions. Vous devez me donner la permission d'intercéder en votre absence aux près des humains.

Les dieux ne lui en avant pas donner les pouvoirs et la déesse l'ayant sévèrement mise en garde, seul celui à qui les dieux avait remis cette mission ( ou les dieux-eux mêmes ) pouvait lui en donner le droit. Sachant que seul Abnar savait se que courait le continent sans lui, Cìryon c'était tout bonnement adresser à cet Immortel car il connaissait mieux que quiconque les forces et les faiblesse des humains.

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Abnar regardait Ciryon qui était vers la fenêtre de la cellule et qui semblait songeur. Abnar le regarda un instant avec le regard et le sourire d'un idiot et il reprit instantanément son air impassible. Ca allait être comme ça tout le long de sa "réincarnation" en immortel? Passant de sentiment en sentiment et d'expression en expression? Ca n'allait pas être très triste alors en fin de compte... Ah là là... Abnar resta impassible un moment avant de sentir une immense euphorie monter en son cœur et lorsque que son confrère Ciryon lui demanda comment c'était de se retrouver comme un être vivant sur la terre, le magicien de cristal éclata d'un rire un peu fou. Mais il se reprit aussi vite que lorsqu'il avait eut son sourire béat.

-Pardonnez moi.

Mais il se tut, ne disant rien de plus parce que son 'ami" semblait entendre les voix dans sa tête, et de toute façon, quoi qu'Abnar aurait dit, son confrère ne l'aurait pas entendu. Le magicien de cristal attendit sagement, les yeux se perdant dans le vague, soudain rêveur, comme les enfants devant une bonne chose à manger, comme de la tarte à la myrtille qui vient d'être sortit du four. Abnar reprit à nouveau son état d'esprit d'immortel et ses yeux gris se posèrent sur Ciryon qui venait de revenir de cette communication qu'Abnar entendait juste vaguement. Il ne pouvait pas encore les entendre tout à fait. Il crut comprendre qu'il s'agissait de prière et, en pensant aux humains qui devaient être démuni sans plus personne pour les protéger, il sentit le cœur qui lui restait encore de son séjour en tant qu'humain se briser. Ce serait la première et la dernière fois qu'il ressentirait ça sans doute... Il ne savait plus comment les aider puisqu'il ne pouvait plus intervenir auprès d'eux! Comment faire...?

Mais Ciryon dit la solution que cherchait désespérément Abnar à voix haute. L'immortel la regarda avec un espoir infini dans les yeux. Il y tenait beaucoup aux humains! Ca se voyait! Et Ciryon sans doute aussi. Le magicien de cristal le regard avec gratitude.

-Allez! Aider les humains, c'est moi qui vous en supplie! Aidez les... Oui, allez-y! Je vous en conjure...

À peine eut-il le temps de dire cela, que quelque chose se resséra autour de l'âme d'Abnar. Certainement pour la rendre à nouveau immortelle. Les yeux du magicien de cristal se révulsèrent.

-Allez-y, aidez les humains. Faites le... S'il vous plaît...

Les yeux du magicien de cristal devinrent plus gris et celui-ci resta figer sur place, comme emprisonner dans une toile d'araignée, figé comme une pierre. Abnar regardait toujours Ciryon sans le voir, de ses yeux suppliant encore. Mais il ne bougerait pas jusqu'à la fin de sa "transformation" en immortel.

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Cìryon, aucunement pressé, attendant patiemment le vindicte de Magicien de Cristal. Il savait avec pertinence que celui-ci pesait le pour et le contre d'une telle action. Remettre sont droit entre les mains d'un autre était une chose difficile à faire, même pour un Immortel de la trempe d'Abnar car si les choses venaient à mal se passer, peut-être cela serait à lui d'en essuyer les conséquences. Mais, Cìryon avait appris par les autres Immortels que Abnar, ayant supposément passer trop de temps en compagnie des humains, son jugement implacable en avait été touché. Avec la réponse précipitée que lui avait donné celui-ci, il put constater que se que disait les autres n'étaient pas que des rumeurs. L'extrême compassion des hommes les un envers les autres était la grande faiblesse des humains. Lorsqu'il s'agissait d'un proche qui était atteint, ils ne se contrôlent plus et font des actes démesurés sans penser au pour et au contre de leurs actions, chose que les Immortels, généralement, ne fessaient pas. On lui avait aussi dit que le Magicien de Cristal était un peut plus naïf, mais ça ,ce n'était pas un immortel qui lui avait dit...

- Allez! Aider les humains, c'est moi qui vous en supplie! Aidez les... Oui, allez-y! Je vous en conjure... Allez-y, aidez les humains. Faites le... S'il vous plaît...

Ciryon resta quelques instants à regarder l'immortel se torturer intérieurement. Léguer ses droits, ou ses pouvoirs si vous préférez, était très douloureux pour l'esprit et ça Abnar n'avait pas dut le savoir puisqu'il sembla surpris. Son hôte attendit que le processus soit bien terminé avant de répondre, ne voulant pour rien au monde interrompre la transition. Les humains et surtout les chevaliers n'auraient pas le choix d'écouter ses conseils maintenant. Même si en lui léguants ses droits, Cìryon n'avait pas tout les droits avec les humains et tout le monde le sais, en tant qu'être vivant, c'est seulement les Chevaliers d'Émeraudes que le Magicien de Cristal avait put manipuler à sa guise et il en serrait pareil pour son confrère plus âges. Sauf qu'il prenait avec un plaisir non feint cette responsabilité, c'était voir inquiétant.

- Oh, mais je ferrai bien plus que ça, assura Cìryon avec un sourire indéchiffrable. Ne vous inquiétez pas, Abnar. Vous ne regretterez pas votre largesse, du moins je l'espère.

L'ainé inclina la tête devant le Magicien de Cristal avant de disparaitre, le remerciant une dernière fois de le laisser sauver ce monde...à sa façon bien évidement.

» Cìryon le retour !
» Retour........... Peut-être Inutile !
» De retour, sauf si vous ne voulez pas^^
» Un retour à la vie normale ! [PV kana; Ambre; Kounoru;...]