Les couloirs

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Les divers couloirs du château d'Émeraude

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C'est en chancelant et essoufflé comme un bœuf que le Roi d'Émeraude réapparut dans la pièce luxueuse qu'était ses appartements. Durant plusieurs générations, les rois et reines qui avaient régné sur Émeraude avaient toujours décorés cette chambre de différents objets leurs ayant jadis appartenus. Cependant, depuis que Atlance était devenu le ''nouveau roi d'émeraude'' cette pièce avait considérablement changer. Il était une personne simple qui n'aimait nécessairement s'entourer de richesse. Il voyait les gens pour se qu'ils étaient et non pour la somme d'argent qu'ils possédaient. Enfant, il avait fréquemment observer le comportement des nobles pour trouvez qu'ils vivaient bien au dessus de leurs compétences. C'est pour cette raison que lorsqu'il avait monter sur le trône, il avait pris soin de congédier certains memres du personnels qu'il trouvait totalement inutile, comme son ''lecteur personnel'' par exemple. Il avait appris à lire, alors pourquoi engager quelqu'un pour faire une chose qu'il était très bien capable de faire par lui-même. Il y en avait beaucoup d'autre aussi et c'est en fessant ces simples geste de savoir faire, par lui même, que le peuple c'était mis à penser que du bien de lui. Au début, les gens du peuple avaient cru qu'il serrait un jeune rebelle qui voudrait faire tout par lui même pour se montrer meilleur que tous, mais ils ont bien vus après quelques années qu'il ne le fessait pas pour ça et que ces décisions étaient uniquement personnel. Atlance avait décidé lui même de vivre son adolescence près du peuple, ainsi il c'était mit une barre et il essayait de vivre moins richement que ses frères, persuader qu'il ne serait jamais roi. Mais le jeune homme avait bien comprit qu'il sertit l'héritier légitimes lorsque sa mère avait annoncé qu'elle avait trouvée des épouses pour ses fr;es dans d'autres royaumes et pas pour lui. À cet instant le jeune Atlance c'était encore plus renfermer vers le peuple, essayant de comprendre pourquoi on ne confia pas cette tache à Fabian, qui rêvait de cette place depuis ses premiers pas. IL était persuader qu'il aurait fait un bien meilleur roi que lui. Bien que son apparence n'avait aucune ressemblance avec se parents, le jeune prince aux cheveux doré avait toujours fait preuve de courage et avait toujours us faire la fierté du roi. Cependant, son père avait vus le recule d'Atlance comme étant de la provocation et les lien entre eux qu'étai rapidement détériorée. Si bien qu'avant le roi disparaisse, ils ne se parlais presque plus...

Le roi cligna des yeux, chassant de ses pensés ses souvenirs d'un temps depuis longtemps révolue. Pourquoi ses souvenirs lui revenait-il maintenant ? Il aurait bien aimer se pencher sur cette question, mais ce n'était le moment. L'appel de détresse de Karmina l'ayant alerté, il devait se dépêcher car on état était grave. Avança de quelques pas, il se retint de tomber avec le guéridon le plus proche de lui, soit près du lit. Il releva vivement la tête pour rester fixer de stupeur vers les drap. La jeune femme n'y était plus …

- C'est impossible ! S'égaya le roi, elle ne peut à peine ouvrir le yeux !

- De qui parler vous votre majesté ? questionna une voix à travers le porte.

Le monarque ne répondit pas, toujours perplexe de savoir comment la femme chevalier qui avait à peine la force de parler aurait pu se lever et encore plus quitter cette pièce. Il voulut sonder le château afin de la localiser, mais sa propre énergie lui reviens de plain fouet, lui causait un atroce mal de tête. En se tennant la tête d'une main, il se rappelait avoir vécu la même sensation lorsqu'il avait essayer de localiser une personne alors qu'il avait trop bu, cependant il n'avait pas bus une seule goutte depuis bien longtemps. Seulement le Roi d'Émeraude, trop perturbé par la situation, avait oublier que négliger et surpasser ses forces n'était pas une bonne chose. Il semblait avoir oublier qu'il avait déjà utiliser énormément d'énergie afin d'aider les chevaliers en plus d'efforts physiques. Mais ça, il ne sens apercevait jamais.

Inquiète de ne pas entendre la réponse de son roi, une servante se permis d'entré dans la pièce.

- Votre majesté ?
- Ou est t-elle ?! Explosa le roi en se retourna brusquement.

La servante sursauta devant l'éclat de voix et le visage maintenant cramoisi du roi et toute sa lingerie s'étala sur le sol de marbre. Elle se pencha pour les ramasser rapidement et tenta l'audace de le questionner.

- Qui cherchez vous ? Demanda t-elle nullement intimidé par l'aire hérité du Roi d'Émeraude.

- La femme à moitiés morte qui était dans cette pièce ! Gesticula t-il.
- Il n'y avait aucune femme dans cette pièce, majesté, déclara t-elle en se relevant, froissant ses sourcils car elle croyait avoir distinguer une tache rouge sur son habit.

Le roi arqua un sourcil.

- En êtes vous sure ?
- Certainement. Je suis venue changer vos draps il y à quelques minutes à peine.

Pour l'une des seuls fois de sa longue vie, le renégat blêmit subitement fessant face à un étrange malaise. Une multitude de question et de pensé virevoltait ça et là dans son esprit. Il n'avait pas la l'habitude, même en mer, d'avoir des malaises, encre moins dans des situations qui demandais toute son attention. Il essaya une fois de plus de sonder son château, mais le même phénomène que tout à leur se produisis. Sauf que cette fois-ci le il chancela. En sage-femme, le servante posa la pille de linge qu'elle tenait dans ses mains pour venir porter mains forte à son roi. Elle ouvrit des yeux effrayer lorsqu'elle retraita ses mais, plaine de sang de la tunique du Roi d'Émeraude. Le renégat ne lui laissa pas le temps de placer un mot, il s'écarta et sortit prestement de la pièce à la recherche de quelqu'un qui aurait pu voir la jeune femme. La seule explication logique était qu'elle est été transporter ailleurs, ou qu'il soit devenue fous et qu'il ne l'avait jamais déposer là, mais lui-même préférais la première situation.

- Votre majesté ! l'interpela un voix désordonné qui se rapprochait, vous êtes blessé!
- Se n'est qu'une égratignure, répondit-il simplement.

Cependant, même si il avait dit cette réponse automatiquement, il ne le savait pas lui même puisque, avant l'intervention de la servante, il ne sens était même pas aperçu. Si il se en avait pas aperçu c'est que ce ne doit pas être grave pensa t-il. Mais même si cela était possible, il savait mieux que quiconque qu'il ne fallait jamais se fier aux apparences, mais pourtant, il n'avait pas le temps de sens préoccuper. Il était trop presser, il devait se dépêcher de soigner Karmina. Le roi se déplaçait à une allure de fous dans les couloirs du palais, interpelant toute personne qu'il croisait, non personne ne lavait vus. Le renégat voulut tourner soudainement en direction de la tour, ou plutôt il avait ressentit la présence de certains enfants magiques. Peut-êtres étais-ce eux qu'il lavait déplacer ? Si c'était le cas ils allaient entendre parlé de lui. Cependant le Roi d'Émeraude n'alla pas beaucoup plus long. Alors qu'il marchait de plus en plus vite, sans aucune prédiction, il s'étala de tout son long sur le sol froid, telle une poupée de chiffon, face contre terre. Il voulut se relever, mais sa vision lui jouant des tours, il ne vus que les pieds tournoyant de quelques personnes sa rapprocher de lui, avant de perdre connaissance à force d'épuisement.

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Kurik avait décidé de rentrer plus tôt au château. Les combats l'avaient épuisé, son dos le lançait terriblement. Rien n'arrivait à atténuer la souffrance, aucune position. Quel serait l'état de Karmina ? Le Roi l'avait amenée en plein combat loin de ceux-ci. Et sa cellule, sa chambre ? Dans quel état retrouverait-il ses appartements ? Il était fatigué, il allait devoir repartir d'ici peu au combat, arme au poing, mais où l'enverrait-on ? Et puis il devait aussi être puni pour ses nombreuses désobéissances et irrespects.

Il venait d'arriver aux écuries, donna son cheval au palefrenier et entra dans les couloirs, en sueur, armé de son arme, armure toujours sur lui. Quelqu'un venait vers lui. Ne pouvait-on le laisser tranquille quelques minutes ?

-Sir Kurik !
-Qu'y a-t-il ?
-Le Roi.... Il s'est effondré ! Dans les couloirs, venez vite !
-Merde.... Bon de Dieu... Quel bourbier..... J'aurais du rester sur le champ de bataille. Que s'est-il passé ?
-Je ne sais pas, il cherchait une jeune femme quand il s'est effondré subitement.
-Amenez-moi à lui ! Tout de suite.

Sa blessure au dos l'énervait, l'irritait, un rien lui faisait se mettre dans une colère rouge. Il décida de se diriger vers le Roi. Il était bel et bien inerte. Un mal venait de le frapper. Mais quel mal ? Et où était Karmina ? Son dos... Une crise... Il s'effondrait.... criait à la mort....

-Sir K...
-AAAAHHH, mais laissez-moi !
-Mais...
-La ferme !

La crise s'acheva, il était encore plus fatigué. Le regard vide, des gouttes de sueur sur le front, il haletait.

-C'est bon, c'est fini.

Il regarda le Roi, il avait presque pitié, à terre ainsi. Il l'examina, grimaçant sous le poids de la blessure.

-Amenez le dans sa chambre.... Tout de suite !
-Oui !

Il arrête un autre serviteur.

-Toi, dis-moi, il cherchait Karmina, la chef de l'Ordre ?
-En effet !
-Elle est où ?
-Je n'en sais rien.
-C'est bon, vas aidez l'autre !

Il décida d'agir au plus vite, tant pis pour le repos, il dormirait après. Il commença à chercher la chef, mais en vain, elle était introuvable. Elle avait disparue, dans son état, c'était impossible de se déplacer. Alors... Il lui était arrivé quelque chose ? Mais quoi ?

*Chevaliers d'Emeraude, revenez au plus vite au château, nous avons de gros soucis.*

Il se dirigea vers un des serviteurs.

-Toi... Avertis-moi quand les Chevaliers arriveront. Je serai dans le château.
-Oui, Sir Kurik !

La chance n'était vraiment pas de son côté. Il ne pourrait pas vraiment se reposer. Mais quel malchance quand même !

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