Journal d'Ynes

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Ce journal commence très tôt dans sa jeunesse /!\ à vos lectures!

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1er janvier de ma 5ème année.

Je sais écrire! C'est Jesirio, le fils de ma famille d'adoption qui m'a apprit. Le seul qui soit amical avec moi. Seulement, cette amitié s'arrête au secret. Jamais il ne m'a défendue devant Jorïane, sa mère et Ënrie, son père. Il n'a jamais bronché lorsque les coups fusent sur mon dos. Mais je n'arrive pas à lui en vouloir. Il est déjà ami avec moi et sa me suffit. Aujourd'hui, la neige tombe à gros flocons. Jesirio dit que j'aurais bientôt 6 ans! Au printemps.

Ce matin, je suis allée ceuillir des herbes. J'ai dut plonger ma main nue dans la neige. Et lorsque je suis rentrée, Ënrie m'a frappée car je n'en avais point assez. J'ai pleuré et il m'a envoyée dans le grenier, qui sert de chambre. Je me suis alors allongée un long moment, sur la paille froide et dure qui me rentrait dans le dos, pour pleurer. Jesirio m'a apporté un plateau repas vers 14h. Une soupe froide qui devait dater d'hier et un morceau de pain à peu près mangeable. Je le remercie et il repart. Je mange sans retenue, j'ai faim! Mon ventre réclame depuis quelques heures déjà.

Lorsque je redescend pour laver ma vaisselle. J'ai la leur en plus à faire. Je la fait en silence, essayant de ne pas faire trop de bruit pour ne pas éveiller les adultes qui dorment près du feu. J'ai l'après-midi de libre! Je sais que quand ils dorment, ils ne se réveillent qu'à la nuit tombée, faute de n'avoir rien fait de leur journée!

J'enfile mes souliers de cuir avant d'endosser ma cape de grosse laine pour franchir la porte. Je file directement voir Erkel. Le sage du village. Il m'apprend des choses quelques fois! J'aime bien cela! Aujourd'hui, il m'a expliquer l'histoire d'Enkiediev! Dont la première guerre contre Irianeth. Le chevalier Wellan est mon idole! Je l'adore! Ce que j'aimerais être comme lui... J'écoute toute l'histoire, littéralement absorbée que je suis. Puis, je rentre vite, des habits chauds sous le bras. Il m'en donne presque tout les jours. Car il sait que je dort au grenier, éloignée de toute source de chaleur. Je pénêtre doucement dans la chaumière, par l'arrière, même si je sais qu'il n'y a aucun client dans l'auberge. Ils dorment toujours! Ouf!

Je monte rapidement à l'échelle, emcombrée par les habits. Je me faufile ensuite dans le grenier, il n'y a que moi qui puisse m'y rendre, les autres sont trop grand et épais pour s'y glisser! Heureusement d'ailleurs car ils y découvriraient tout les habits que j'y ais déposé. Erkel m'a offert une couverture aujourd'hui! Je la dépose sur la paille et m'y roule. Ainsi fait, je m'y endort, en regardant le ciel par la lucarne de la chambre.

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1er Mai, jour de ma 5e année.

L'hiver est enfin finit. Il a été si long que j'ai crut qu'il resterait pendant l'été. Dans quelques jours, j'aurais 6 ans! Et j'ai décidé de m'enfuir ce jour là! Il fait encore froid mais nous vivons à Shola et ce froid nous est supportable, de plus qu'il s'est aténué. Aujourd'hui, toute la famille où je vis est partie ceuillir du muguet. Je suis restée donc seule toute la journée.

Ce matin, je me suis occupée aux tâches ménagères, telles que le ménage, la vaisselle, etc... Ce que j'aime bien les jours là, c'est que je passe beaucoup de temps chez Erkel! Il m'apprend tellement de choses sur le monde... Et beaucoup sur les chevaliers d'ailleurs! Il me fascinent... Combattre pour repousser l'ennemi c'est formidable, passer pour un héro, être aimé, chose que je connait qu'auprès d'Erkel... Plus tard, je ne ferais confiance à personne! C'est trop dangereux et ça blesse. Je ne veux pas être blessée, j'ai déjà essayer de jouer avec des filles du village mais chaque fois, elle se moque de moi et de mes oreilles pointues. Je n'aime pas mes oreilles, elles ne me valent que des ennuis! Erkel dit que j'ai du sang elfique mais je m'en fiche! Je ne veux pas de ce sang, ni de ces oreilles, je veux simplement que l'on me laisse vivre en paix.

Et puis, aujourd'hui, festin! Après mon travail finit, je file chez Erkel qui m'a invitée à manger chez lui! C'est la première fois que l'on m'invite à manger, j'en suis tellement heureuse! Mais il faut toujours se dire qu'il y a toujours une vie plus dure à mener que la sienne et qu'il ne faut pas se plaindre et accepter son sort tel qu'il est. C'est ma philosophie comme dirait Jesirio. Quand je suis arrivée, Erkel avait préparé un festin. Je n'ai même pas put finir mon assiette tellement elle était pleine! Il avait préparer un gateau aux pommes qu'il avait garder de l'automne. C'était délicieux!!!

Pendant le reste de l'après-midi, il m'explique comment devenir chevalier et que le royaume d'émeraude est entrain de refonder un ordre. De mon côté, je lui confie mon idée de fugue. Il me prit par surprise en disant qu'il approuve cette fuite. Et il me propose de venir m'installer chez lui. Je suis de plus en plus enthousiaste de tout cela. Ensuite, il ouvre une vieille armoire pleine d'objets de valeurs. Je suis fascinnée. Il attrape un poignard où d'étranges dessins sont inscrit dessus. Il m'explique que ce sont des mots elfiques. Elle est gravée de magnifiques dessins, de spirales et d'anneaux. Ensuite, il me le tend. Je le prend dans mes mains.

Une étrange chaleur me saisit et m'attire vers le poignard. J'y ressent une chaleur que je n'ai jamais connu. Erkel me dit que sa s'apelle l'amour paternelle. Je l'interroge du regard et me raconte l'histoire du poignard:

"C'était un jour d'hiver, il ne me connaissait pas encore, je n'était pas arrivée au village. Un étranger aux longues oreilles est aparu sur le pas de l'entrée. Erkel l'a invité à se réchauffer. L'inconnu a promis de ne rester que le temps de lui expliquer la situation. La sage a commençer à se poser des questions sur l'homme qu'il avait autorisé à entrer chez lui. Celui-ci parla enfin. Il lui parla de l'arrivée d'une enfant divine, sa fille. Qu'elle était fille de..." Erkel s'était arrêté dans son recit avant de reprendre sans finir sa phrase. Je n'ai jamais sut ce qu'elle était... Bon je reprend: "Qu'elle était sa fille et qu'elle était très importante. Il lui expliqua son importance. Il lui demanda s'il pouvait faire d'elle un chevalier plus tard et si il pouvait lui offrir cela avant qu'elle parte. Sur ce, il déposa le poignard dans la main d'Erkel et disparut dans le blizzard."

Je me rapelle lui avoir demandé qui était cette fille et lui me répondre que c'était moi. Et il m'a offert le poignard avant de me congédier en me disant que la famille allait revenir bientot. Je te laisse mon journal, la fatigue me prend et je compte dormir...

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