Tour d'Abnar

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-Je suis désoler Lyne je ne le savais pas. Moi aussi j'ai perdu mon maître aujourd'hui. Si jamais tu as besoin de...Enfin, si jamais tu as besoin de moi, je serais dans le château.

Lyne ne savait pas quoi répondre, elle était tellement triste et à l’annonce d’Aranel ne lui remontait pas le moral. Elle voulait lui parler, lui dire qu’elle comprenait sa peine et qu’avec le temps il irait mieux mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle resta muette en détournant le regard de l’elfe, jamais elle ne s’était sentie aussi idiote !
Elle releva la tête pour remarquer qu’Aranel était en train de partir, elle ne pouvait pas rester sur sa dernière phrase, évidemment qu’elle était énervée mais elle ne voulait pas être méchante avec l’écuyer.
Lyne descendit les quelques marches qui la séparaient de l’elfe et elle posa doucement sa main sur l’épaule d’Aranel.

-Oh Aranel, je suis désolée d’avoir été aussi méchante avec toi. Je n’ai pas l’habitude de voir la mort d’aussi près, moi. Evidemment elle croisait les âmes des défunts depuis quelque temps mais elle ne les connaissait pas, c’était différent. Et puis je me sens tellement seule, depuis la mort de mon maître je n’ai parlé à personne et même avant, je n’ai pas l’habitude de parler à des jeunes de mon âge.

Elle retira sa main de l’épaule d’Aranel pour la poser sur son bras, elle était un peu gênée, c’était son premier contact avec un garçon. Elle remonta l’escalier en ne sachant pas si elle voulait qu’il parte ou qu’il reste.
Lyne sauta sur lit et se plongea dans ses pensées mais elle fut interrompu non pas par Aranel mais par Ciryon, elle se leva d’un bond et baissa légèrement la tête. Il déposa Ynes sur le lit et un autre écuyer se plaça à côté d’elle. Lyne sentit l’attirance que le jeune homme avait pour son amie mais elle ne dit rien.

- Occupez vous d'elle, je reviens bientôt.

Voilà qu’il lui donnait des ordres ! Lyne avait envie de calme, elle voulait partir loin. Et maintenant elle devait prendre soin de la porteuse de lumière, évidemment elle aimait beaucoup Ynes qui était sa seule amie mais elle avait la tête ailleurs pour le moment.

-D’accord maître Ciryon ! Soupira-t-elle à voix basse.

Elle demanda à mathieu de préparer du thé et elle s’installa aux côtés de son amie.
Lyne passa sa main au dessus du corps de l’écuyère, elle perdait des forces rapidement et que pouvait-elle bien faire pour l’aider ? Rien, elle ne pouvait rien faire ! Elle ne servait à rien !
Enfin, elle utilisa quand même sa magie et enveloppa Ynes autour d’une douce lumière blanche qui dura quelques minutes. Lyne retira ses mains sans constater de changement pourtant elle était puissante, peut-être qu’elle ne réagirait pas tout de suite ou peut-être que cela ne servait tout simplement à rien.
Elle se leva et s’assit sur le rebord de la fenêtre, elle voulait être seule mais il y avait maintenant deux personnes dans cette tour et elle ne savait pas si Aranel était parti, de toute façon elle ne lui parlerait certainement pas avec mathieu et Ynes dans la pièce.

-Je ne peux rien faire pour elle mais Ciryon pourra surement l’aider. Dit-elle sur un ton froid, impassible et sans politesse.

Elle regarda la cour du château sans poser les yeux sur les écuyers. Elle comprenait maintenant pourquoi elle devait devenir immortelle, elle était bien partie pour rester seule toute sa vie que son maître… enfin son ancien maître.
Elle avait envie de pleurer mais elle était trop fière pour le faire devant les écuyers.

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Mathieu ne comprit pas vraiment ce qui se passait. Il avait toujours Ynes dans les bras lorsqu'un type bizarre apparut et les transporta dans une lumière blanche. L'homme ressemblait beaucoup à Maître Abnar, mais en plus... jeune peut-être? En tout cas il n'était pas pareille ne serait-ce que par la couleur de ses cheveux argentés. Mathieu fut alors transportait avec Ynes dans la tour du magicien de cristal. L'homme était juste derrière eux et il donna un ordre à Lyne. Mathieu déposa Ynes sur le lit qui se tenait juste devant lui et il vit Lyne, l'apprentie de l'immortel Abnar, accourir et lui dire d'aller préparer du thé tout de suite. Mathieu haussa les épaules, très inquiet pour Ynes. En jetant un coup d'œil inquiet derrière lui, il vit Lyne envelopper son amie d'une lumière blanche. Mathieu se dirigea vers les placard et fit ensuite chauffer du thé. Il en posa une à côté d'Ynes, sur la petite table de chevet et il en tendit une autre à Lyne. Lui n'en voulait pas, il allait la gorge bien trop serrée pour boir quoi que se soit.

-Lyne... Elle va bien? J'ai peur pour elle.

Les ailes dans le dos du jeune écuyer frémirent mais ne se déployèrent pas, heureusement. Il aurait encore plus semé la pagaille et il ne le voulait surtout pas. Tout le monde était déjà assez inquiet comme cela.

Mais Lyne dit d'un ton froid et impassible, comme le ton des immortels, qu'elle ne pouvait rien faire pour elle mais que Ciryon pourrait l'aider. Mathieu la foudroya du regard. Ce n'était certainement pas le moment de prendre ce genre de grands aires! Il s'agenouilla devant le lit d'Ynes, pas décider du tout à bouger!

Mathieu ressentit alors la tristesse de Lyne, pourquoi était-elle triste. Il jeta un coup d'œil derrière lui, l y avait Aranel. Mathieu savait que lui aussi devait être très triste puisque son maîtree, Zan, était mort. L'ange jeta un coup d'œil dans la cours à son tour pour voir les décombres de la chapelle... !! La chapelle était tombée? Mathieu se releva et se mit aux côtés de Lyne.

-Que c'est-il passé dans la cours?

Maintenant qu'il avait posé la question, Mathieu n'était pas sur de vouloir savoir...

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Aranel allait atteindre la dernière marche de la tour lorsqu'une main se posa sur son épaule. Il sursauta, mais la douce voix de son interlocuteur le calma aussitôt.

<< Oh Aranel, je suis désolée d’avoir été aussi méchante avec toi. Je n’ai pas l’habitude de voir la mort d’aussi près, moi. >>

<< Et moi donc ! >> Pensa t-il aussi tôt. C'était la première fois qu'il voyait quelqu'un mourir, il avait fallu que cette personne soit son maître. Il était inquiet pour son avenir, mais plus pour le salut de son défunt maître. Il allait faire tout son possible pour que lorsqu'il irait le rejoindre, qu'il soit fier de lui.

<< Et puis je me sens tellement seule, depuis la mort de mon maître je n’ai parlé à personne et même avant, je n’ai pas l’habitude de parler à des jeunes de mon âge. >>

Le jeune Elfe sentit la main de Lyne effleuré son bras. Surpris, il resta figé sur place sans dire un mot alors que ses joues, qui avaient réussi à rependre leur teint normal, se colorèrent de rouges. La jeune fille ne laissa aussitôt seul devant son malaise et remonta dans la tour de l'Immortel. Lui qui savait crus fatigué, il était maintenant complètement éveillé. Mais se qui le surpris le plus, fus que Lyne lui fasse des excuses, encore plus, qu'elle lui fasse part de ses émotions. Aranel avait toujours perçu l'apprentie d'Abnar comme une jeune fille froide et rebelle. << Pas étonnent avec le maître qu'elle a >> Avait pensé le jeune elfe. Cependant, sa vision d'elle venait de changer et il venait de comprendre que son aire sévère n'était qu'un masque pour se protéger. Était-ce la même chose pour maître Abnar ?... Désireux de savoir pourquoi la jeune fille c'était soudain ouvert à lui, Arenel tourna les talons et remonta prestement dans la tour du Magicien de Cristal, cependant, ils n'étaient plus seuls. Ynes et Mathieu se trouvait désormais dans la tour. Accoutré à la porte de la tour, le jeune elfe trouvait que la porteuse de lumière semblait très faible. Sensible, il ressentait le peur de Mathieu et le désir de solitude de Lyne.

<< Que c'est-il passé dans la cours? >>

Aranel sentit l'orage naître dans le cœur de l'apprentie magicienne et il décida d'intervenir avant que la tempête éclate. Quittant la poutre de la porte, il se plaça entre elle et son camarade afin d'empêcher à son amie de dire des paroles qu'elle pourrait regretter par la suite.

- Ne t'inquiète pas Mathieu, dit Aranel en posant amicalement la main sur son épaule, Ynes sens sortira. Elle à du sens d'elfe, elle abandonnera certainement pas.

Il fit un clin d'œil à son camarade afin de lui faire comprendre que le moment était mal choisie pour des explications. Puis, il se retourna vers Lyne, un aire complice sur le visage.

- Je crois que les serviteurs n'arriveront pas à déplacer seuls les grosse pierre de la chapelle, je devrai aller les aider.

Il lança a un regard conspirateur à Lyne, désireux qu'elle le suivre. Aranel connaissait le lien qui unissait Ynes et Mathieu et il trouva juste de les laisser seuls. Se que son camarade avait à dire à la porteuse de lumière ne le regardait en aucun cas et il ne voulait pas non plus être témoin de sa tristesse contagieuse, il en avait suffisamment de la sienne. Aussi, le jeune Elfe croyait que cela ferait de bien à Lyne de quitter cette tour lugubre remplis de souvenir.

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Que c’était-il passé dans la cour ? Lyne sentit la colère et la douleur monter en elle. Elle en avait marre de parler de ça et elle voulait passer à autre chose. Sans l’intervention d’Aranel, Lyne aurait certainement tordu le cou de Mathieu. Elle aimait de plus en plus ce jeune elfe qui la comprenait plutôt bien mais il avait connu la même chose qu’elle.
Elle regarda à nouveau les décombres de la chapelle par la fenêtre et la scène de la mort de son maître repassa dans sa tête mais elle chassa cette pensée de son crâne et elle se promit de devenir plus forte.
Lyne vit le visage d’Aranel lui sourire et il dit,

- Je crois que les serviteurs n'arriveront pas à déplacer seuls les grosses pierres de la chapelle, je devrai aller les aider.

Lyne trouvait l’idée un peu repoussante après le décès de son maître mais elle avait envie de suivre Aranel et elle laisserait Ynes et Mathieu ensembles. Elle descendit de son perchoir et rejoignit L’elfe sans un regard à Mathieu. Elle se rendait compte qu’elle était vraiment détestable mais elle s’excuserait plus tard.

-Je viens avec toi, on étouffe ici ! Elle soupira et sortit de la tour avant Aranel.

Elle descendit les marches quatre à quatre pour sortir rapidement et oublier sa méchanceté. Elle n’y pouvait rien si elle avait pris l’habitude de se cacher derrière des phrases froides et mesquine.
Lyne marcha quelques minutes dans la cour mais elle s’arrêta près d’un mur pour attendre l’elfe. Quand il arriva enfin elle lui dit,

-Merci de m'avoir aidé avec Mathieu, je ne me sentais pas de lui expliquer, une fois de plus, se qui s'est passé. Elle tourna la tête gênée puis reprit en souriant. Bon on va aider les serviteurs du château ? Avec nos pouvoirs se sera fini en un rien de temps.

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Canalisant l'énergie mortel entre ses mains, maintenant devenue lumineuse, Cìryon était prêt pulvériser cette créature nuisible qu'était ce mage noir. Il savait qu'aucun chevalier ici présent ne verrait d'objection à être débarrasser d'un ennemie aussi puisant qu'un sorcier. De plus il leur rendrait service. L'immortel servit un sourire alors qu'il se rapprochait de plus en plus de l'être couvert de plume qui se croyait protéger contre sa puissance. Même si les dieux interdisent aux Immortels d'agir directement dans ce monde, qui irais le dénoncer ? Ce sorcier au Service d'Irianeth ? L'être de lumière ricana intérieurement puisqu'il savait avec pertinence que Hunhan, dieu des morts, n'écoutaient aucunement les plaintes des nouveaux arrivants dans son monde. Lumeth avait oser le provoquer et pour cette simple raison il allait bientôt disparaitre de la surface du monde pour aller retrouver ses ancêtres. Plus personne n'allait entendre parler de lui, n'y dans le monde vivant ou celui des morts. Au moment même ou il allait régler le sort de ce mage noir arrogant, une être se matérialisa à ses cotés. Reconnaissant l'essence divine de celui-ci, Cìryon reprit son aire impassible et mit fin à sa tentative d'attaque, inclinant légèrement la tête devant l'entité supérieur à lui. L'Immortel reprit aussitôt son écran protecteur autour de son esprit puisque ce dieu, pour quelques faveurs du grand chef, n'hésiterait peut-être pas à le dénoncer au panthéon supérieur pour sa témérité, chose que notre ami ne voulait tenter au risque d'y perdre sa pérennité. Il ne connaissait pas ce dieu, ni ce qu'il était venu faire sur Enkidiev. La déesse Cinn ne l'avait pas avertit qu'il aurait l'appui d'un dieu durant sa mission. Parandar le croyait-il si incapable qu'il avait requis l'aide d'un dieu pour le seconder ? Cìryon espérait que ce n'était pas pour cette simple raison. De toute façon un dieu ne se rabaisserait pas à faire le boulot d'un immortel pour rien. Mais tout ceci ne regardait pas notre être de lumière qui était censé avoir un rôle bien précis. Dans ce monde il n'était qu'un Immortel et il ne devait pas l'oublier, mais ce restreindre aux règles était parfois difficiles, surtout lorsque vous étiez entourez de créature les plus distincts les une que les autres.

Voyant que son supérieur avait largement la situation en main, l'Immortel décida de se dématérialiser pour réapparaitre dans la tour d'Abnar, la ou il avait laisser la porteuse de lumière. Il avait promis de revenir vite, mais sur Enkidiev, il avait tendance à se mélanger dans l'espace du temps, cependant, il sens sortait plutôt bien. D'un œil d'expert il observa la jeune Ynes : elle avait un teint blafarde. Même si son état était grave, il ne semblait pas être critique. En prononçant des paroles dans la langues des immortels, il passa sa mains illuminé au dessus du corps de la jeune fille, se qui eut pour effet de refermer ses blessures et de lui redonner beaucoup de force vital.

- J'ai lui es redonner des forces et soigner ses blessures, mais je ne peux remplaça le sang qu'elle à déjà perdu, déclara t-il au jeune garçon pencher à son chevet. Seul le temps pourra la soigner complètement. À son réveil, il sera très important qu'elle se repose et évite de s'épuiser, son rétablissement en dépend.

Son regard vert se tourna vers le jeune garçon ailé qui tenait la main de Ynes sans broncher, pas très encourager par les paroles de l'Immortel. Celui-ci posa un main sur son épaule et lui transmit une décharge d'énergie positive, ceci étant un autre moyen que les vagues d'apaisement utilisé par les chevaliers pour se réconforter.

- Nais crainte jeune homme, les dieux ne laisseront pas tombé celle qui est destinée à sauver votre monde. C'est pour ta santé que je crains en ce moment. Les êtres humains on besoin de se reposer, même ceux qui ont la faculté de voler n'échappe pas à ce besoin fondamentale.

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Mathieu avait encore fait une boulette et il venait de se mettre une personne de plus à dos. Il avait simplement demandé ce qu'il s'était passé dans la cours pourtant. Heureusement qu'Aranel était là, sinon Lyne lui aurait démoli la tête, très certainement! Il fut soulagé de les voir partir tout les deux néanmoins. Il se sentait tellement égoïste de vouloir rester tout seul avec Ynes. Le jeune ange les regarda s'éloigner et il se passa une main sur la figure. Il tira une chaise à côté du lit d'Ynes et s'assit à son chevet. Elle était très pâle, et l'écuyer craignait énormément pour sa santé à présent!! Est-ce qu'elle allait au moins s'en sortir? Mathieu baissa piteusement la tête lorsqu'il entendit quelqu'un à côté de lui. Il releva vivement la tête pour voir l'immortel Ciryon se matérialiser près de lui. Mathieu tenait la main d'Ynes et il la serra plus fort. Ses ailes se fermèrent soudainement plus fort dans son dos, comme si elles étaient impressionnées par la venu d'un être céleste. Elles n'avaient pourtant jamais fait cela en la présence de maître Abnar. Serait-ce parce qu'il était quelqu'un d'inconnu? Ou un immortel inconnu pour être plus juste....

Mathieu le regarda donner de l'énergie à Ynes. Mathieu serra les dents, il savait que c'était cet immortel qui les avait sauvé d'une mort certaine par l'homme oiseau d'Irianeth, mais il ne comprenait pas trop pourquoi il ne voulait pas encore lui accorder sa confiance. Pas tout de suite. Ciryon lui expliqua alors qu'il ne devait pas avoir peur, qu'il avait redonner de l'énergie mais qu'il ne pouvait pas remplacer le sang qu'elle avait perdu. Il lui apprit aussi qu'elle ne devrait pas faire trop d'effort à son réveil car sa santé en dépendait. Mathieu y veillerait personnellement! La porteuse de lumière après tout, était son âme sœur, Mathieu le savait mais ne voulait pas l'admettre en fuyant la jeune fille. Il avait peur de lui faire honte s'ils étaient ensemble et que les autres voyait qu'elle était avec quelqu'un d'ailé...

Le jeune garçon revint bien vite à la réalité en chassant toutes ses pensés car un immortel peut lire les humains (même ailés) aussi facilement qu'un livre ouvert!! L'écuyer sentit ses joues rosirent un peu et il serra plus fort la main d'Ynes. Il leva ses yeux vert Ciryon qui lui dit de ne pas s'inquiéter. Il lui envoya une vague d'apaisement ce qui fit le plus grand bien à Mathieu. Sa santé? Mais il n'était pas du tout fatigué... En faite si, il tombé de fatigue mais il n'allait certainement pas l'avouer!!! Il se redressa fièrement... enfin... un peu près.

-Je ne suis pas du tout fatigué, maître Ciryon!! Je peux veiller sur Ynes, je vous assure!!

Mathieu savait que ce n'était pas bien de mentir mais il ne pourrait pas dormir tant que la jeune fille ne serait pas réveillée.

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Ynes tombait. Elle tombait dans un trou sans fond, noir à volonté. Elle tentait de se rattraper aux bords mais ceux-ci étaient bien loin d’elle. Elle ne touchait rien. Ses bras s’allongeaient inlassablement vers l’extérieur pour s’agripper à un mur. Mais c’était sans succès. Elle ne voulait pas partir ! Elle voulait vivre ! Même si plus personnes ne l’aimaient, elle voudrait vivre au service des autres. Si elle avait put, elle se serrait réveillée de ce rêve affreux et serrait repartie à la guerre. Ses affreux insectes avaient fait trop de mal autour d’eux. Ils avaient voulut tuer Karmina et Kurik, avait réussit auprès de Zane… Elle ne voulait pas leur offrir le bonheur de l’avoir tuée. Non, elle aurait voulut retourner voir l’ignoble oiseau et lui dire toute la haine qu’elle éprouvait à son égard.

Son esprit troublé par les sentiments fut soudain stabilisé…. Et accompagné d’un atterrissage plus que brutal. Elle ressentit des douleurs partout à la fois. Elle aurait put hurler si sa voix marchait. Mais elle entendit des voix. Quatre personnes étaient à son chevet. Elle reconnu Lyne. Son esprit fut apaisé de la savoir près d’elle. L’apprentie magicienne était la première amie fille d’Ynes et puis aussi sa meilleure. Elle prenait Lyne pour une sœur, une confidente, un calmant, une fille adorable et capable de la supporter. Elle reconnut ensuite Mathieu qui paraissait inquiet. Pauvre Mathieu, elle aurait tellement voulut lui dire qu’elle allait bien (à beaucoup de choses près…. =/) et qu’elle n’avait pas besoin qu’on s’occupe autant d’une idiote comme elle. La troisième personne était Aranel. Le prince des Elfes était selon elle un garçon distant et difficile à cerner mais surement très sympathique quand on le connaissait plus. Elle comprit ensuite qu’Aranel et Lyne était partit. Non ! Pourquoi ? Pourquoi était-elle partie ? Peut-être était-elle morte et qu’elle vivait ses derniers instants avant de mourir ? Lyne l’abandonnait ? Non, elle ne pouvait pas le croire, si elle avait put parler, s’exprimer, elle aurait retenu sa seule amie fille. La quatrième personne parla. C’était un immortel, mais pas Abnar. Pourquoi ? C’était Abnar qui aurait dut être ici ! Mais ce qu’il dit apaisa Ynes. Mathieu était à ses côtés, maintenant seul avec elle.

Pourquoi était-elle dans l’impossibilité de s’exprimer ? La douleur était présente, elle. Elle ne sentait plus ses douleurs dans le ventre ni dans les jambes, mais le front. Une brûlure lacinante atteignait son front. Elle sentait son cœur battre, il battait très faiblement. Peu à peu, elle ressentit ses membres. Elle sentit la présence d’une main dans la sienne. La première chose qu’elle essaya fut de la serrer très fort. Mais elle ne réussit qu’à l’empoigner faiblement. Ses côtes ne la brûlaient plus autant que tout à l’heure. Elle sentit que ses paupières se relevaient doucement. Au début, elle ne vit qu’une lumière qui l’obligea à les refermer de suite. Mais elle recommença. La fois suivante, elle distingua des formes floues, à peines reconnaissables. Ynes cligna plusieurs fois des yeux pour essayer de mieux voir. Le flou qui englobait son champ de vision s’estompa vite. Elle put voir Mathieu qui était d’une blancheur à faire peur (elle devrait se regarder dans un miroir avant de dire cela…. xD). Elle lui sourit. Elle murmura d’une voix qui trahissait son épuisement :

-Je vais bien ! Tu peux aller te reposer, je vais aller aider les autres dehors ! Ils ont besoin de renforts !

Elle continua de lui sourire ! Il était très beau vu d’ici. Elle était certes petite en taille mais elle ne l’avait jamais vu de cet angle. Il paraissait exténué et la porteuse de lumière aurait voulut le prendre dans ses bras. Elle voulait attendre la réponse de Mathieu avant d’aller aider les autres ! Elle s’était assez reposée ! Et les autres, pas du tout ! Il était de son devoir d’aller les aider et de connaître les dégâts causés. Elle envoya un message à Lyne :

« Je suis là pour toi ! Je tiens beaucoup à toi et je vais venir te rejoindre dès que je serais levée ! C’est-à-dire dans pas longtemps ! »

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Mathieu resta au chevet de Ynes. Il ne voulait pas partir, il voulait rester près d'elle. Ciryon était toujours là, apparemment il attendait le réveil de la porteuse de lumière lui aussi...? Comment commencer une conversation avec un immortel? Mystère... Les paupières d'Ynes battirent soudain l'air. Elle se réveillait? Mathieu redressa la tête et posa ses yeux sur la jeune fille qui se redressait brusquement! Elle se sentait mieux, comme l'avait dit maître Ciryon... Mais elle devait encore se reposer. Elle tourna la tête vers lui. Elle murmura qu'elle allait bien et qu'il pouvait allait se reposer. Que pour sa part, elle allait aider les autres dehors parce qu'ils avaient besoin de renfort. Elle se leva et se dirigea vers la pore de la tour. Les paroles de Ciryon traversèrent l'esprit de Mathieu à toute vitesse et l'ange se leva d'un bon. Portait par ses ailes, il atterrit devant Ynes et la saisit par les épaules pour l'arrêter. Même pas un bonjour. C'était gentil ces remerciments.

-Non. Tu veux peut-être les aider mais tu ne peux rien pour eux. Tu dois te reposer! Je ne t'ai pas sauver lorsque tu tombais d l'arbre pour rien. Tu as besoin de repos, tu as de la chance d'être encore envie!!

Mathieu la la saisit fermement et la reporta vers son lit, qu'elle le veuille ou non elle resterait couchée jusqu'à ce qu'elle soit complètement en forme!! Mathieu y veillerait personnellement. Il se sentait un peu triste qu'elle ne face presque comme si il n'était pas là et veuille descendre, mais il agissait pareille avant avec elle. Alors il n'avait rien à lui dire et il n'avait pas a avoir de mauvaises pensés. Mathieu baissa doucement la tête. Elle allait s'imaginer de trucs après. Mais c'était le rôle de Mathieu de la protéger dans ce moment là, comme Drew, sa protectrice normalement, n'était pas au château, il était en le devoir de Mathieu de le faire. Il allait le jurer; même si ce n'était pas son rôle. Mathieu posa un genoux par terre, déterminé, même si normalement, lui et Ynes était presque sur le même pied d'égalité:

-Écoute, Ynes. Je sais que ça t'irrite de ne pas y aller mais je ne veux pas que tu t'épuise inutilement. Te rends-tu au moins compte que tu as faillit y rester aujourd'hui? C'est pour cela qu'à partir d'aujourd'hui, je jure que quelque soit la situation, je serais toujours là pour toi en cas de besoin et je te protégerais lorsque Drew ne le pourra pas. Même si je dois me faire punir par mon maître par la suite. Je servirais mon maître mais je m'engage a être aussi ton servant. Pour toujours.

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Ynes prit ensuite le chemin de la porte. Elle s’apprêta à l’ouvrir pour partir dehors mais Mathieu vint se placer devant elle. Ses joues se tintèrent de rouge, pourquoi l’interdisait-il de sortir ? La jeune fille se débattit pour se défaire de l’emprise qu’avait l’ange sur son épaule. Il avait toujours été très discret et effacé et voilà qu’il s’imposait… Ynes était déboussolée. Elle n’avait pas le droit de se reposer par simple fait qu’elle était « la porteuse de lumière » alors que tout les autres, quelle que soit leur fatigue, se démenaient dans la cours. Même Aranel qui avait perdu son maître aujourd’hui aidait dehors s’en rechigner. Elle aurait voulut pleurer devant Mathieu qui ne la comprenait donc pas ? Elle n’eu pas le temps de quoi que se soit de faire car il l’obligea à se recoucher.

Sa tristesse de se sentir incomprise se teinta de colère. Bien sur qu’elle était irritée de la situation ! Même si elle ne pouvait pas faire grand-chose dehors, il fallait qu’elle y aille. Elle ne pouvait pas rester ici à se reposer pendant que le reste du royaume souffrait de la fatigue. Mais elle se rendit tout de même compte de son erreur. Elle n’avait pas remercié Matthieu de son soutient, il était resté à ses côtés en permanence et elle n’avait pas dit un mot là-dessus. Elle se mordit la lèvre inférieure en y pensant. "Il est resté à mes côtés et je ne suis pas fichue de faire parreil pour lui... Je ne mérite même pas son amitié! Il ne me reste plus qu'à me racheter... J'ai l'impression de passer pour une sans-coeur, et peut-être que j'en suis une après tout...." Elle décida de tenter le tout pour le tout et de s'excuser ainsi que de rester avec lui. Elle soupira en baissant les yeux, telle une enfant prise sur le fait, et lâcha:

-Je suis désolée Mathieu, je suis une sans-coeur, je n'ai pas penser à toi, du moins d'une certaine façon, oui mais... je ne t'ai même pas remercier de m'avoir sauvée.

Ses doigts s'emmêlaient entre eux, montrant sa culpabilité et ses yeux se remplissaient de larmes au fur et à mesure qu'elle parlait:

-Donc... Je, je te remercie de l'avoir fait!

Elle prit Mathieu dans ses bras pour lui montrer son affection et se rassit sur son lit, pour continuer, pour ne pas être coupée dans sa laçée ou même perdre le fil de ses pensées:

-Mais il y a une chose que je ne veux pas, c'est de toi comme servant! Je ne suis pas une princesse qu'il faut préserver et l'enfermée dans une tour pour être sur que le jour où elle fera son entrée à la cour, elle sera parfaite! Sa ne marche pas comme sa à la guerre, pour y survivre, il faut avoir un minimum expérience déjà et une autonomie considérable. Il ne faut pas que je croie que vous serez toujours là pour me sortir d'un mauvais pas, il faut que j'apprenne à ne pas faire ce pas, tout simplement! Tu comprends? Dit-moi que tu me comprends! Je veux de toi comme ami, confident, ou plus mais pas d'un servant! Nous sommes sur le même pied d'égalité, non?

Elle voulait vraiment qu'on la considère comme une écuyère et pas comme un objet précieux que l'on doit garder enfermer dans un coffre! Et puis, il y a un gros pourcentage de chance que ce ne soit pas Ynes qui tue l'empereur, et elle en était consciente. Elle avait été élevée comme étant inférieur aux gens qui la gardait et maintenant, on lui demandait d'être son servant. Elle n'en voulait pas, elle avait trop souffert à cause de ces histoires d'égalité étant petite. Cette longue expérience lui avait suffit.

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Accoutré à la rambarde de la fenêtre de la tour et toujours aussi apathique, Cìryon observait les deux jeunes gens et tout particulièrement le jeune garçon aux ailes d'oiseaux. Durant sa longue vie il avait eu souvent à observer d'étranges créatures, surtout dans le monde des dieux et à l'entré des plaines de lumières, mais jamais il n'avait vus un humain pourvus d'ailes. Oui bien sur il avait pu voir des créatures ailés a part entière et des hybrides, mais ce jeune garçon ne semblait pas avoir un sang d'instinct des siens, de plus il n'était pas une fée. Cependant il existait des cas comme le jeune écuyer qui restait inexpliquée. Les desseins des dieux étant parfois très difficiles à saisir, même pour un Immortel de ca trempe. Ce qui le chicotait était le lien qui unissait les deux enfants, par leurs vibrations commune il avaient reconnue qu'ils étaient des âmes sœurs et encore une fois les dieux le surprenait. Un rapide coup d'œil dans le cœur du jeune garçon lui fit comprendre qu'il n'avait pas eu une début d'enfance facile dans le territoire enneigé qu'était Shola. Il découvrit aussi que derrière ses aires de jeune garçon tranquille et timide se cachait en lui la force expressive de tout un peuple. Non seulement il deviendrai un puissant combattant mais aussi une personne d'un sens de la compassion est justice à tout épreuve, du moins, si il continuait sur ce droit chemin. Les humains étaient tous plus compliqués les un que les autres et il devrait bien vite si habitué si il voudrait mener à bien sa mission car l'être qu'il devait surveiller était surement le plus imprévisible de tous. On l'avait prévenue que le renégat était un être impertinent, cependant Cìryon n'était pas un être aussi patient avec les être vivants qu'Abnar. Il n'acceptera pas les paroles désobligeantes du spectre n'y que celui-ci prenne plaisir à le tester. Il avait vus dans l'esprit de son confrère comment se comportait cet être. Il devrait changé ses habitudes ou en subir les conséquences. Un immortel n'avait pas à subir les remontrances d'un être vivant, roi ou pas celui-ci se devait d'écouter les êtres célestes sans riposter. Pourquoi Abnar c'était monter si patient, Ciryon l'ignorait mais il était persuader que cela était causé à cette histoire qu'il lui avait raconté de la première invasion. Il avait senti que son paire se sentait toujours coupable d'avoir exécutés ces hommes rendu fois par la soif de pouvoir. Cependant l'Immortel avait bien fait et il avait même été indulgent. Cìryon connaissent certains de ses confrères qui n'aurait laisser aucun chevaliers vivants. Toutefois, même si il était moins tolèrent qu'Abnar, l'Immortel n'était pas un meurtrier. Plus souvent qu'autrement, ses conséquences ne se résolvaient jamais par la mort, ou la souffrance physique, mais bien par le mental. Un déchirement au cœur fessait bien plus mal qu'une décharge électrifies, mais durant ses années de services jamais Cìryon avait abusé de ce pouvoir. Il pouvait même compté sur ses doigts les fois il y avait dut réprimander une créature.

Un voix étrangère ayant retenu son attention, l'Immortel tourna son regard perçant vers la jeune Ynes qui venait de ce lever. En lisant ses pensé l'être magique avait sus se qu'elle comptait faire, mais il ne sens mêla pas, préférant regarder la réaction du jeune garçon d'un œil de maître. Celui-ci empêcha la jeune fille de quitter la tour, la sermonnant qu'elle devait se reposer, mais celle-ci rappliqua avec colère. Selon lui, ces instant étaient une leçon pour les deux jeunes gens qui serrait appeler à jouer un rôle important. Il les laissa donc faire. Finalement la porteuse de lumière s'excusa auprès de son compagnon qui avait veillé sur elle, mais persistait sur le fait qu'elle ne voulait pas rester emprisonnée et qu'ils étaient tout les deux égales. C'est à ce moment précis que Cìryon choisie d'intervenir. Il s'agença vers les écuyers, un sourire amical traversant son visage sans age, sans pour autant ébranlé la sévérité de ses yeux verts.

- Tu n'est pas prisonnière de cette tour Ynes, pas plus que ton ami ou moi-même ne l'es. Déclara l'immortel en regardant la jeune fille droit dans les yeux. Je t'es guéries de tes blessures, certes, mais tu n'est pas en étant de te défendre si l'ennemie rapplique. Tes forces sont encore fébriles et si tu t'épuise trop, tu risquerait de tomber dans un état catatonique. Je ne dis pas ça pour t'effrayer, dit-il en posa sa main sur son épaule. Dans la hiérarchie des humains vous êtes sur un pied dégalité, mais ta vie, Ynes, est plus importante que celle de n'importe quel être sur ce continent. Parandar n'accorde que très rarement de deuxième chance et que les humains s'estimes chanceux de t'avoir.

Cìryon les regarda tout les deux, ils se complétaient, littéralement. Puis, alors qu'il scrutait les pensés de la jeune Ynes, ses yeux se figèrent. Signe qu'il était en communication. Après quelques secondes sans faire aucun geste, son regard se reportant ceux les deux enfants.

- Je dois m'absenter, déclara t-il d'un ton neutre. Soyez vigilent et surtout ne faite pas d'effort inutilement

Sans plus un regard n'y une parole, l'Immortel se dématérialisa sous leurs yeux.

» À la plus haute tour...
» Sous la tour d'Abnar où se trouve le miroir de la destinée