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| Sujet: Quand les Jours passent... [Pv Libre] Sam 25 Sep - 7:39 | |
| [Ce Rp est un Rp où tout le monde peut venir, même si vous avez déjà un Rp en cours, il ne changera rien. C'est surtout pour se remettre en jambe... De plus, si vous acceptez ce Rp sera de transition.] Le jour se montrait enfin sur Enkidiev, une nouvelle journée en perspective pour le Chevalier Kurik. Toujours épuisé des récents évènements, la mort de plusieurs hommes, la disparition soudaine d'autres, son voyage au Royaume des Fées, tout cela l'avait mis à bout physiquement, mais aussi psychologiquement. Pourtant, chaque matin, après s'être lavé, il partait en direction de la salle à manger où il déjeunait en silence... Et ensuite, on ne le voyait que très peu dans les couloirs. Il disparaissait souvent des heures durant dans les allées obscures de la bibliothèque, lisant des livres sur la Mort, la Résurrection et les Dieux. Mais jamais, il ne trouvait quelque chose qui le satisfaisait.
Après ces quelques heures de lecture, il partait en direction des Jardins du Château, endroit où le calme régnait en maître... Endroit paisible où il se permettait des réflexions en tout genre. Là encore, il ne trouvait que des questions, jamais des réponses... Un chemin d'incertitudes s'était soudain mis face à lui et il n'arrivait pas à stopper cette chute sans fin vers le doute. Enfin, il se retrouvait dans la Cour Extérieur, où il pratiquait ses entraînements quotidiens... Et ce jour-là, ses habitudes lugubres n'avaient pas changé. La Nuit était tombée depuis plusieurs heures quand il sortit pour son entraînement.
Mais il ne fit pas selon ses habitudes. Au lieu de partir pour le milieu de la cour, il se dirigea vers un des arbres qui tenaient encore debout après la lourde attaque qu'ils avaient subis quelques jours plutôt. S'adossant contre l'arbre, il leva ses yeux vers le ciel étoilé, ses pensées allèrent de son père à son frère, en passant par Zane. Quelques larmes ruisselaient le long de ses joues, tandis qu'il invoquait secrètement aux Dieux d'au moins lui rendre l'un d'eux... Le temps n'arrivait pas à effacer les traces des quelques morts, la blessure ne semblait pas vouloir cicatriser... Non, au contraire, elle s'infectait encore et toujours... ! |
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