Le monde extérieur...enfin! (libre)

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L'instant d'avant il était encore dans la Base de L'Orzhova du royaume d'Argent. Elle était en flammes et le vacarme de la bataille était assourdissant. La dernière chose dont il se souvenait était le cercle de pouvoir formé par les patriarches de la guildes pour les emmener loin des combats et leur donner une chance de sauver leur vie.
Maintenant, Boris se trouvait dan les rizières du royaumes de Jade. Il était vêtu de l'uniforme de la guilde des Orzhovs c'est à dire une chemise noire, une veste noire, un pantalon taillé sur mesure et non pas les vulgaires bas que revêtaient les habitants d'Enkidiev et même les chevaliers; Des bottes de voyages dignes de ce nom lui protégeaient les pieds. Il avait une sacoche attaché au niveau de la ceinture. Noire, elle aussi, le sceau de la guilde des Orzhovs resplendissait sur cet objet qui contenait tout ce qui avait jamais appartenu à Boris. Une cape sombre terminait de l'habiller.

Boris était apparut dan une rizière du Royaume de Jade; Il avait déjà étudié ce royaume en cours de sciences politique. Il avait reconnu la plante qui donnait le riz au premier coup d'œil e t comme le Royaume de Jade était le seul pays producteur, il en déduisit sa situation géographique.
Le bas des jambes de son pantalon étaient trempées ce qui lui procurait une désagréable sensation de malaise, comme si des mains avides tentaient de l'attirer dans les profondeurs de la Terre et de l'engloutir, l'anéantir complètement.
Les souvenirs de La base du royaume d'argent lui revinrent en mémoire. Les hurlement télépathiques de Jeska et la voix autoritaire du patriarche qui l'avait sauvé, les livres de la bibliothèque brulant par milliers les cris de guerre des Tajs et le sifflement des balles de plasma...Des souvenirs douloureux, trop douloureux. Son regard se perdit dans le vague.
Soudain prit de panique l'idée d'être surpris par un paysan il se mit à patauger pour regagner la route à peine à quelques mètres de lui; Une fois sur la terre ferme il se mit à courir. Il n'avait qu'une seul idée en tête. Trouver un endroit tranquille pour appeler les Orzhovs du royaumes de Jade. Mais à peine avait il fait quelques pas qu'il s'arrêta. Comment se faisait il que les rizières soient désertes alors que le soleil était encore assez haut dans le ciel. Des paysans auraient dû se trouver là à travailler. Qu'était il arrivé à la population?

Boris décida de lancer son appel télépathique à la base d l'Orzhova dans le langage des nécromanciens Orzhovs, mais il n'obtint aucune réponse. Les dieux étaient passé par là eux aussi. Mais la population alors? Les Orzhovs étaient minoritaires et l'action des dieux visaient les Orzhovs pas la population des royaumes d'Enkidiev.
Le silence décida Boris à quitter le secteur le plus discrètement possible. Un de ses maître lui avait dit un jour: Un lieu silencieux et un lieux dangereux, et Boris croyait qu'il avait raison sur ce point.

C'est alors qu'il eut sa réponse concernant l'absence de toute présence humaine dans les rizières.

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Après ma consternation d'avoir foncé dans... rien ? J'avais continuer mon chemin vers l'Est en laissant voguer mon esprit. Étrangement, mes pensés se posait sur cette jeune panthère sur d'eux pattes qui m'avait en quelques sorte sauver d'une mort certaine. Je revoyais peu à peu mes jours en sa compagnie ou elle m'appris à accepter se que j'étais. Selon son peuple, le nom de ma désormais race se nommait Loktakieh et son peuple vénérait les créature comme moi car il était dis qu'ils étaient les élus des dieux. Or mon prénom qu'avais choisi pour moi mes parant ( Johwan ) signifie dans la langue des ancien << favori des dieux.>> C'est à se moment que je me demandait si notre destin était tracer dès notre premier souffle. Je trouvais cette coïncidence un peut trop flagrante pour n'être que du hasard. Mais puisque je n'avais jamais été un érudit, comment aurais-je pu l'être ? Je ne savait même pas lire n'y écrire. La seule chose qu'on avait sus me montré était comment forger le fer et avant aujourd'hui cela ne m'avait pas vraiment dérangé.

J'avais longtemps retourner la tête vers les chaine de volcan avec l'envit d'y retourner, mais les blessures de mon corps m'empêchait de parcourir une si grande distance. Je devais me poser rapidement si je ne voulait pas m'écraser, c'est pour cette raison que je e suis dirigé vers le royaume de Jade, d'où j'avais si on peut dire élu domicile dans une rizière dans les terres du royaume. La voix de la panthère venait souvent dans mon esprit, prononçant toujours la même phrase. << Toi vivre sur un autre continent de l'autre coté de l'océan. Tu devra voler pour y arriver. >> Mais je ne me résoudrait pas à traverser la grande étendu d'eau si c'était pour exterminer le pays qui m'avait vus n'aître. Es ce que tout les Loktakieth était diriger par cet insecte à antenne que j'avais aperçu lorsque j'avais ouvert pour le première fois les yeux dans ce corps ? Es ce qu'ils étaient oubliées d'attaquer les humains ? De vivre sur cette terre éloigner ? Malheureusement je n'en savait rien et je craignais désormais de me rendre la-bas. Cet homme à Émeraude m'avait prouver que malgré ma stature imposante, je n'était point invincible. Je semblait même très vulnérable. Si les insecte décidaient de faire de moi leur esclaves et qu'ils étaient aussi fort que cet homme, je ne pourrais rien contre eux... Je deviendrait leur joujou je tuerait des humains., des hommes, des femmes et des enfants...

Je me sorti brusquement de ses sombres pensé lorsque j'aperçus non loin la rizière ou si on peut dire, je m'était établie. Plus aucun villageois de Jade n'avait osé y revenir après que je m'y était posé. Ils avaient tous pris la fuite sans demander leur reste. J'étais n'étais donc pas surpris de la trouver sans vie. Afin de faire cesser les brulèrent que me causait mon coups endolorie, je fonça prestement en direction sud de la rizière trop rapidement pour m'arrêter. L'atérissage était une chose que je ne maitrisais pas parfaitement et parfois, comme là, je m'écrasait brutalement au sol. Mon atterrissage manqué souleva beaucoup d'eau dans les aire et celle-ci fit beaucoup de bien à mes écailles endolorie par la magie du Roi d'Émeraude. Je me roula presque comme un chien dans l'eau pour faire taire la douleur et c'est en haletant que je me redressa péniblement sur mes pattes tremblantes. Ce n'est qu'à cet instant que j'aperçus un homme qui me regardait. Je crus d'abord que c'était un habitant du pays de Jade, mais ses traits n'était nullement ceux des Jadois. J'en connaissais quelque chose puisque ma mère était elle-même une Jadoise. De plus cet homme portait de belles étoffes qu'on ne salirait pas à récolter du riz, parce que ce n'est pas n'importe qui, qui pourrait se les offrir. << Pas encore un roi... >> Avais-je tout bêtement pensé. Mais en le regardant encore mieux, il était évidant qu'il était trop jeune pour être un roi. Je renifla l'aire pour m'apercevoir que ce jeune homme ne semblait nullement avoir des intentions hostiles. Je pris donc la lassitude de baisser ma garde et de m'allonger quelques peut. Je ne savais pas si cet homme allait comprendre mes pensés comme ces soldats habillé de vert, mais cela ne coutait rien d'essayer.

Tu n'es pas un Jadois, alors humain, qui est tu et que viens tu faire ici ? Lui demandais-je calmement. N'ais pas peur, je ne te mangerais pas. De toute façon, je n'en aurais pas la force. Alors profite-en.

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Berethor assista à l'atterrissage catastrophique du Lokatieth. Il n'avait jamais pensé en voire un en chaire et en os de son vivant. La peur que lui avait inspiré ce lieu c'était envolée, remplacée par un sentiment d'émerveillement, mêlé de crainte. Les livres de L'Orzhova décrivaient ces fabuleuses créatures sans pour autant chercher à polluer l'esprit du lecteur avec les superstitions entourant les Lokatieth ou à leur donner une personnalité bonne ou mauvaise.
Toutefois, le Lokatieth que Boris avait devant lui pouvait bien être contrôlé par l'empereur noir.
Alors que le Lokatieth se roulait dans l'eau de la rizière et la boue qui en tapissait le fond, Boris le sonda le plus délicatement qu'il put et au lieu de trouver une collectivité d'esprit tous reliés les uns aux autres, il perçut une personnalité cohérente. Il se retira prestement.

Boris était curieux par nature et dès qu'il avait devant lui un phénomène plutôt inédit il n'était pas du genre à prendre ses jambes à son coup comme les Jadois l'avaient sans doute fait. Boris se félicitait d'avoir été épargné par l'eau soulevé par l'atterrissage du dragon, il détestait réfléchir complètement trempé.
Comment se Lokatieth était arrivé ici, depuis quand et surtout, quelles étaient ses intentions?

Lorsque le dragon se redressa, Boris croisa enfin le regard du dragon. A cet instant il y eut comme un instant de flottement entre Boris et la créature. Le silence paraissait plus être dû l'embarra que par la tension suscité par la rencontre entre une proie et son prédateur. C'est aussi à cet instant que Boris remarqua les brûlures sur le poitrails du Lokatieth. Qui avait fait ça?
Les dragons était devenu rares du fait de l'ignorance des hommes et la bêtise des insectes d'Irianeth n'avait pas arrangé les choses. Qui avait tiré sur une telle créature?
Les sorciers d'Irianeth n'étaient tout de même pas assez bêtes pour porter la main sur des créatures aussi pratiques. De plus, pour L'empereur noir il était aisé de soumettre un Lokatieth: Un simple jeu d'illusions pour l'attirer au bon endroit, un solide sort d'entrave et une volonté de fer était les seuls ingrédient pour qu'un Lokatieth suive l'empereur noir comme un petit chien en mal de maître.

Peut-être qu'un immortel aurait pu...Mais non, ça ne tenait pas debout. Les immortels ne s'abaissaient pas à faire ce genre de besogne, ces assassins préféraient recourir à leurs serviteurs pour des créatures aussi inoffensives pour le panthéon: Les Chevaliers d'Emeraude.

Boris blêmit. Si les chevaliers d'Emeraude étaient à la recherche de ce Lokatieth, alors il était tout à fait possible qu'ils suivent sa trace jusqu'au royaume de Jade et ils en avaient les moyens. Les chevaliers d'Emeraude étaient des magiciens,même s'ils ne se rendaient pas compte de la portée de leurs actes.

Ces chevaliers tous aussi ignorants les uns que les autres se croyaient investis d'une mission sacrée, une sorte de croisade. Les chevaliers d'Emeraude ne cessaient de demander à tous les royaumes leurs meilleurs ressources pour satisfaire des desseins qui affaiblissaient Enkdiev plus qu'ils ne l'enrichissaient, creusant ainsi d'avantage le faussé entre le peuple et les élites. Le seul mérite que l'on pouvait leur reconnaître était qu'ils étaient les seuls à combattre sur les plages d'Enkidiev contre les insectes d'Irianeth. En quelque sorte, on pouvait considérer qu'ils maintenaient l'équilibre entre Enkdiev et Irianeth. De plus, cette force militaire représentaient une assez bonnes distraction pour les dieux, alors pourquoi s'en plaindre?

Tu n'es pas un Jadois, alors humain, qui est tu et que viens tu faire ici ? N'ais pas peur, je ne te mangerais pas. De toute façon, je n'en aurais pas la force. Alors profite-en.

Les paroles du Lokatieth sortirent Boris de ses méditations sur son proche avenir. Avec beaucoup de prudence, Boris s'approcha du dragon sans quitter des yeux le regard de celui-ci. C'est vrai qu'il avait l'air un peu faible et la brûlure qui lui barrait le poitrail suffisait à prouver les dires du Dragon.

Bonjour, je me nomme Boris et en effet je ne suis pas Jadois. Je suis originaire du royaume d'Argent.. Répondit poliment Boris.

Boris n'osa pas en dire plus, il savait que l'infortuné Lokatieth n'aurait sans doute pas toléré une remarque à propos de ce qui lui était arrivé. De plus il n'avait pas vraiment envie de dire à un ennemi potentiel qu'il avait certains pouvoirs. Mieux valaient garder ça pour un cas d'urgence.

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Je regardais l’humain devant moi, intriguer qu’il n’est pas pris la fuite ou qu’il n’a pas essayé de m’attaquer. Je me relevai de quelques peux, avec difficulté, pour remarquer que l’attaque du Roi d’Émeraude m’avait laissées des marques de brulures. Je grognai, mécontent, sachant très bien que cette douleur perdurerait durant plusieurs jours encore. J’étais déçus, j’avais crus mes écailles beaucoup plus résistantes et je peux même dire qu’à un certain moment, je m’étais crus invincible. Des créatures aussi grosses que moi ne fessait-ils pas trembler de peur tout les gens qu’ils croisaient ? Alors pourquoi je me sentais tout à coup si faible devant les humains. Combien d’entre eux avaient de tels pouvoirs ? Jusqu’à aujourd’hui, j’avais crus que j’étais un cas exceptionnel. Que j’avais été le seul à pouvoir faire des choses extraordinaire que les autres ne pouvaient pas. Maintenant que j’avais vus se qu’était capable cet humain, je savais que je n’avais été qu’un puceron à coter de lui. C’était frustrant. Avoir sus qu’il y avait temps d’hommes et de femmes comme ça, j’aurais fait autre chose que passer mon vivant dans une forge. Eux ils étaient de fiers soldats, j’avais vus leur cuirasse parés de pierres précieuses. Ils étaient sûrement logé et nourrit dans un château et des honneurs leurs étaient chantés. J’avais entendu parler, bien évidement, des chevaliers d’émeraudes, mais j’avais toujours crus que ce que l’on disait d’eux étaient des fables pour égayer les enfants. Ces hommes vivraient toujours dans le luxe. Je trouvai soudain la vie m’avait entouré d’une grande injustice. Humain j’aurais peut-être put avoir un avenir meilleur que dans ma forge, mais maintenant, dans le corps de cette bête, que les hommes ne voulaient même pas voir sur leurs territoires, je n’osais pas penser à mon avenir.

<< Bonjour, je me nomme Boris et en effet je ne suis pas Jadois. Je suis originaire du royaume d'Argent.. >>

La son d'une voix dans mes oreilles me fit relever les yeux, m'empêchant de m'apitoyer davantage de mon sort. J'étais maintenant intriguer par ce jeune homme. Comme je l'avais crus, il n'était pas un Jadois, mais je n'aurais pas pensé qu'il venait de si loin. Que fessait-il dans cette rizière, à l'opposer de son royaume d'origine ? Je n'avais peut-être qu'été qu'un forgeron sans éducation, mais je connaissais tout de même assez bien ma géographie pour savoir qu'un homme, à pied soit-il, ne ferait pas le long chemin du royaume d'Argent à celui de Jade pour rien. Alors qu'était-il venu faire ici ? Que cherchait-il ? J'avais toujours été d'une nature curieuse, surtout lorsque j'étais enfant. Je me rappelle que ma mère me grondait sans cesse que je mettait mon nez partout et que je revenais toujours plain de blessure de mes escapades. J'étais une véritable petite peste et je crois que c'est pour cette raison que mon père m'amenait à la forge le plus claire de mon temps. Cela lui permettait surement d'avoir un œil sur moi. Je secoua la tête de gauche à droite afin de revenir à la réalité. Je ne devais pas baisser ma garde, même si ce jeune homme ne semblait pas avoir des intentions hostiles, je ne pouvais pas savoir si il avait été nettoyer pour me tuer. Les Jadois étaient des gens discrets qui n'hésiteraient pas à payer quelconque personne qui pourrait les aider à les débarrasser de, moi, qui les empêchait de continuer à cultiver leurs riz. Je m'approcha de quelque peux, tendant lentement mon cou, de façon a se qu'il ne croit pas que je l'attaque, pour le sentir de près. Il était plus jeune que je ne l'aurais crus. Son visage n'était pas celui d'un homme, mais ses yeux gris miroitait d'une intelligence plus vielle que son age. Je recula, subitement ma tête en remarquant un poignard attacher à sa ceinture. J'avais faillis me faire trancher la tête pas plus tard qu'aujourd'hui, je n'allais certainement laisser l'occasion à un autre humain de me mettre dans une autre situation aussi déplaisante. Je le fixa de mes yeux rouges, me demandant si il était prudent de satisfaire ma curiosité. En me reculant de quelque peut, je choit finalement d'en savoir un peut plus long. De toute façon, il était sur mon territoire alors j'avais le droit dent avoir plus long.

Tu es partis de loin pour marcher sur mon territoire, qu'y cherche tu ? Je n'ai encore tué aucun humain, mais je n'hésiterai pas à le faire si tu te montre trop arrogant. L'un des tiens ma déjà fais roussir les écailles, je ne m'y risquerais pas deux fois.

J'ouvris les ailles de façon menaçantes pour lui prouver que je n'entendais pas à rire. Cependant je ne resta pas dans cette position menaçante très longtemps. Mes ailles me fessant aussi souffrir, je dus les replier précipitamment, lissant échapper un sifflement aigu.

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Boris se considérai comme extrêmement chanceux en fin de compte. Il avait perdu ses amis et la guilde Orzhov qui représentait sa seule et unique famille l'avait envoyé au milieu de nul part avec d'autre étudiants et il était le seul à avoir survécut. Tout ça pour rencontrer et approcher une créature très rare: Un lokatieth.
Beaucoup de ses maître auraient donné un bras ou une jambe, voire même leur vie, ne serait-ce que pour contempler un dragon en chaire et en os et plus encore pour engager la conversation avec lui.
A leur souvenir, Boris ne put s'empêcher d'éprouver de la peine. Ces gens l'avaient élevé comme sil était leur fils et voilà qu'en à peine quelque heures tout avait disparut.
Le jeune acolyte appliqua les cours de maintient qu'on ne cessait de lui donner à l'Orzhova du royaume d 'Argent pour ne pas laisser la tristesse transparaître sur ses traits. Pas une seule larme ne coula. Pour un observateur extérieur Boris n'affichait aucune émotion sinon de la curiosité ainsi qu'une crainte respectueuse.

Le dragon, visiblement plus curieux que furieux approcha soudain sa tête de Boris en allongeant le cou. Pour Boris le spectacle avait de quoi être impressionnant. Pendant quelques secondes la peur le paralysa littéralement, l'empêchant de faire le moindre geste; Les yeux du Lokatieth le fixait avec intensité comme pour transpercer l'enveloppe physique du jeune garçon afin de mettre à jour son âme et sa gueule garnie de crocs impressionnants ne cessait de se rapprocher.
Boris se souvint alors qu'il était peut-être le seul Orzhov encore vivant sur ce monde. Il ne voulait pas mourir aussi bêtement, englué par le regard d'une créature, certes légendaire mais très dangereuse quand même.
Toutefois il eut la bonne idée de ne pas changer de place et d'ouvrir les pans de sa cape pour révéler son poignard qui pendait à sa ceinture. Il prit aussi l'initiative de sonder le plus furtivement possible l'esprit du Dragon: L'acte de ce dernier n'était motivé que par la curiosité et rien d'autre, e plus il se sentait seul. Boris découvrit en lui une grande amertume prête à se transformer en méchanceté pure et simple à la moindre agression.
Boris regretta l'espace d'un instant de s'être montré un peu hostile, mais ce qu'il avait vécut avait de quoi le rendre paranoïaque.

La Lokatieth se recula brutalement lorsqu'il aperçut le poignard du dernier survivant des Orzhovs, ce qui était compréhensible. Cette fois ci, les yeux de la légendaire créature cherchèrent ceux de Boris pour les fixer intensément: Boris n'avait pas besoin de ses pouvoirs de télépathie pour savoir que le dragon était dévoré par la curiosité, mais aussi par la haine et la peur. Le lokatieth prit immédiatement une position d'attaque en déployant ses ailes pour e donner l'air plus impressionnant, plus menaçant. Malheureusement cette posture mettait aussi en valeur les brûlures du dragon, triste souvenir d'une mésaventure avec les chevaliers d'Emeraude. Il ne le savait pas, mais il en était sûr.

Boris ne put s'empêcher de penser aux similitude entre lui et le lokatieth: D'une part, le dragon avait été attaqué injustement par le chevaliers d'Emeraude qui représentaient l'autorité des dieux sur Enkidiev ainsi que leur volonté de maintenir le continent en vie, mais aussi dans l'obscurantisme religieux le plus noire qui a jamais existé sur ce monde. D'autre part, Boris faisait partie de l'Orzhova et l'Orzhova avait été détruit par les immortels, les serviteurs du panthéon.
De plus, avant d'intégrer l'Orzhova il avait déjà vue, du haut de ses cinq ans, le pouvoir des idées et comment réagissait des masses ignorantes: Une foule ne sachant pas exactement pour quoi elle manifeste, mais dirigée par un habile monarque pouvait rendre un royaume très puissant.
Boris détestait l'ignorance des hommes à l'âge de cinq ans, alors qu'il était obligé de tirer sa subsistance des décharges publiques. Cinq année s'étaient écoulées et en voyant les brûlures du Lokatieth et en constant l'effort qu'il faisait pour maintenir cette position menaçante ainsi que tout ce qu'il avait enduré, l'impression que lui donnait Enkidiev n'avait pas changé.

Tu es partis de loin pour marcher sur mon territoire, qu'y cherche tu ? Je n'ai encore tué aucun humain, mais je n'hésiterai pas à le faire si tu te montre trop arrogant. L'un des tiens ma déjà fais roussir les écailles, je ne m'y risquerais pas deux fois.

Boris fronça les sourcils, il était normal que le Dragon en sache un peu plus sur lui, mais le jeune acolyte n'aimait as jouer au diplomate. Pourtant, il n'avait pas le choix.
Il s'adressa au dragon en faisant appel à tout ses cours de maintient et tout en modulant sa voix pour prendre un ton apaisant. Il écarta doucement les mains de son corps pour les mettre bien en évidence. Le lokatieth ne souffrirait aucun malentendu, alors autant prendre les devants.

Je n'ai absolument pas l'intention de vous nuire. Je viens bien du royaume d'Argent, mais c'est un pur hasard si je me trouve ici. J'ai perdu ma famille.Les survivants ont voulut m'envoyer loin des conflits pour me sauver la vie. Beaucoup de personnes veulent encore ma mort...

Cette introduction devait faire office de captatio benevolentiae ( c'est du latin: attirer l'attention/ Capter la bienveillance de l'auditeur ou du lecteur) à son discours. De plus, il ne voyait aucune raison de mentir à ce dragon qui somme toute des compte à régler avec Enkidiev lui aussi. Malgré tout il préférait taire l'existence de la guilde d'Orzhova

Je suis arrivé ici par magie et je me permet d'insister: Ceux qui m'ont envoyé n'avaient aucun contrôle sur ma destination. Je ne savait pas que je me trouvait sur votre territoire continua t-il.

Puis, baissant la tête, il continua en parlant un peu plus doucement:

Je suis désolé si un humain a voulut vous tuer. Je suppose qu'ils vous ont dit que c'était « pour le plus grand bien d'Enkidiev et de ses habitants ». C'est de l'ignorance pure et de la folie.

Il laissa le silence s'installer entre lui et la créature pour donner du poids à ses paroles.

Je ne suis qu'un enfant.

Puis il releva la tête pour regarder dans les yeux le Lokatieth .

J'ai dix ans.

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Je regardais attentivement ce jeune homme parlé, certainement trop concentré qu'il ne l'aurais fallut sur ses paroles. Désormais, je comprenais mieux que quiconque se qu'il vivait. Il était une âme errante. Quelqu'un qui cherchait ou aller. Quelqu'un qui cherchait peut-être aussi quoi faire. Cependant, j'avais je tressaillis lorsqu'il avait prononcé le mot << magie >> Toutes mes écailles c'étaient misent à frissonner, me donnant à la fois un frisson et de la douleur. Son age aussi me surpris. Il n'avait que dix ans, certes, mais il semblait en savoir beaucoup plus que moi, qui somme toute, avais-je le triple de son age. Lui et les autres hommes que j'avais rencontré semblait tout connaître sur leur faculté. J'aurais moi même aimer en savoir plus long sur moi même, mais le destin en avait décider autrement. Je détourna tristement le regard, bien que sur ce corps d'écaille, aucune émotion ''humaine'' ne pouvait paraître. Plus les jours passaient et moins je ressentais d'émotions d'instinct, si bien que je me demandais si je n'étais spa entrain de me transformer en animal. Durant les derniers jours, les seuls émotions qui voulurent bien se manifesté était, la colère, l'impulsivité, la colère et encore la colère. Allais-je devenir une créature qui ne vivait que par méchanceté ? Je secoua frénétiquement la tête, perdu dans mes pensées, je me croyais maintenant seul... Non, non je ne voulais pas d'une vie comme ça. J'avais peur de me changer en bête, même si c'était déjà fait, et de me mettre à dévoré des humains, tels que le croyaient les hommes. J'étais effrayer de la réaction à l'odeur qui m'avait attirer vers le roi d'Émeraude. Il y avait eu une voix dans ma tête, je ne sais pas si c'était la sienne, mais qui m'avait dit que cette odeur était celle de la chaire humaine. J'étais horrifié à l'idée de ne pas être en mesure de me contrôler. Si ce jeune garçon à la peau mauve ne m'aurait pas en quelques sortes, résonné, j'ai peur de se que j'aurais pu faire à cet humain qui était un roi...

Un mouvement attira mon attention et je tourna le regard pour m'apercevoir que le jeune homme me regardait toujours. Un long silence régnait, seulement interrompu pas ma respiration bruyante et irrégulière. J'avais laisse mollement retomber mes ailes sur mon dos pur ne pas me fatiguer que je me demandais maintenant si j'avais l'aire aussi minable que lorsque la femme parduse m'avait retrouvé. Je me rappelait son visage confiant, pour elle j'étais presque, selon ses dires, un dieu. Cela était impossible, ça ne pouvait pas être vrai. Pourquoi vénéré des créature mangeuses d'hommes, c'était insensé. Je regardais ses yeux argents, me demandant quoi lui dire. Mais en même temps, j'avais peur de ce que je pourrais lui faire, du moins le monstre que j'étais pourrais lui faire.

J'ai aussi un nom, même si je suis... ce que je suis. Je m'appelle, Johwan. Moi non plus je ne viens pas d'ici, mais j'ai décidé d'y rester quelques temps. C'est plutôt tranquille, beaucoup plus tranquille que le royaume d'Émeraude que je n'est plus le droit de mettre les pieds. L'on ne pas pas vraiment attaquer pour le bien d'Enkidiev, mais plutôt car l'humain qui la fait ne veux pas voir son ennemie empiéter sur son royaume. J'ignorais qu'il pouvait m'infliger telles blessures, ou plutôt j'ignorais qu'il me laisserais la vie sauve.

Je m'arrêta quelques instants, me rendant compte que je lui comptait presque ma vie. Je le croyais sincère et je me revoyais encore à son age a regarder mon père travailler. Je ne voulait surtout pas m'emporter et l'attaquer, même si je ne sais pas vraiment pourquoi je le ferrais. Mais je me recula de quelques peut, me rappelant que je n'étais plus... '' l'un des leurs''. Je me souvenais des paroles du roi, je fessais parti de camp ennemie....

Tu ne devrais pas rester là. Je suis un monstre parmi tant d'autres...Qui sais se que je pourrais bien te faire...

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Boris, jubilait. Le dragon l'avait écouté jusqu'au bout. C'était bon signe: les négociations prenaient une tournure favorables. Peut-être que le Lokatieth sympathiserait avec lui en fin de compte.
De plus, Boris, tout comme le Lokatieth avait besoin d'amis.
Mais la réaction du dragon ne fut pas à la hauteur des espérances de Boris.
Le dragon semblait plongé dans un affreux cauchemar; Pour Boris le Lokatieth semblait perdu dans ses pensées ou dans ses souvenirs. Quoiqu'il en soit, l'expérience ne devait pas être très agréable.

Boris choisit de sonder une nouvelle fois son interlocuteur. En effet, le dragon était pour l'instant une inconnue, un élément indéterminé dans une gigantesque équation qui incluait le destin de la guilde de l'Orzhova. Autrement dit, cette fabuleuse créature était à la fois un amis potentiel en même temps qu'un ennemi potentiel. Boris devait à tout prix s' en faire un ami pour survivre sur Enkidiev et échapper aux affres de la solitude et ainsi se retrouver réduit à l'état de mendiant.
Il ne voulait pas redevenir ce qu'il était avant son aventure avec la guilde.
En sondant une nouvelle fois le Lokatieth, Boris comprit qu'il avait affaire à quelqu'un de traumatisé. Quelqu'un qui n'avait qu'une seule idée en tête: Trouver un responsable à ses malheurs: Ayant trouvé plus fort que lui au royaume d'Emeraude et blessé de surcroit, il tournait sa colère contre lui même.
En résumé, le Lokatieth se détestait. Ces paroles ne firent que confirmé l'hypothèse de Boris, tout en lui fournissant de précieuses informations.

J'ai aussi un nom, même si je suis... ce que je suis. Je m'appelle, Johwan. Moi non plus je ne viens pas d'ici, mais j'ai décidé d'y rester quelques temps. C'est plutôt tranquille, beaucoup plus tranquille que le royaume d'Émeraude que je n'est plus le droit de mettre les pieds. L'on ne pas pas vraiment attaquer pour le bien d'Enkidiev, mais plutôt car l'humain qui la fait ne veux pas voir son ennemie empiéter sur son royaume. J'ignorais qu'il pouvait m'infliger telles blessures, ou plutôt j'ignorais qu'il me laisserais la vie sauve.

Il fut un temps ou Boris ressentit ce genre d'émotion. A l'époque il venait tout juste d'être recruté par la guilde et il se croyait indigne d'en faire partie, il se détestait pour son ignorance et sur sa façon de vivre avant son intégration. Dans sa courte vie il n'avait connu que les ruelles du royaume d'Argent et la saleté, avec les rats pour seuls compagnons de jeux ou de repas. Le fait de vivre comme un Orzhov se devait de vivre était trop pour lui. Heureusement l'un des maîtres du savoir le sorti de sa torpeur et c'est grâce à lui que Boris était devenu l'étudiant qu'il était avant l'intervention des Immortels.

Boris allait devoir employé la méthode qu'avait utilisé son professeur pour le sortir de sa dépression, heureusement, il connaissait maintenant l'essentiel de l'histoire du dragon, mais bien plus important encore:Son nom, Johwan.

Tu ne devrais pas rester là. Je suis un monstre parmi tant d'autres...Qui sais se que je pourrais bien te faire...

Le dragon avait reculé dans le bassin. Se détestait il au point d'avoir peur d'approcher Boris. Le jeune acolyte ne pouvait le laisser faire. Au lieu de suivre les recommandations du Lokatieh il s'approcha de lui au lieu de s'en éloigné. Maintenant c'était lui qui cherchait le regarde de Johwan et non plus l'inverse, le traits de son visage s'étaient durcis et il continuait d'avancer vers le dragon.
Lorsqu'il atteignit le bord du bassin qui autrefois contenait une parcelle des rizières du royaume de Jade il s'arrêta.
Campé sur ses deux jambes, les poings sur les hanches, l'air sévère, il fixait le dragon avait une intensité qui était peu coutume pour le commun des mortels, surtout pour un enfant de dix ans.

Il s'adressa au dragon calmement, mais sans le ménagé non plus.

Johwan, le roi qui t'a fais ça dirige l'ordre des chevaliers d'Emeraude si je ne me trompe pas . Et il t'a prit pour un monstre? Tu adopte son point de vue? Tu te prend pour un monstre toi aussi? Johwan. Si tu était un monstre tu ne m'aurait pas laissé parler, tu ne m'aurait jamais proposé de t'approcher. En fait, tu ne m'aurait même pas parler. A la place tu aurait rugit et montré les crocs. Cependant tu ne l'a pas fait.

Boris laissa le silence s'installer un court instant pour s'assurer qu'il avait capter l'attention du Dragon sans toutefois lui laissé le temps de prendre la parole.

Répond à ces quelques questions maintenant: Est-ce de ta faute si tu es né Lokatieth? Est-ce de ta faute si les humains sont ignorant au point d'avoir peur de tout ce qui n'a pas une apparence engageante? Est-ce de ta faute si personne ne connait ton histoire? Est-ce de ta faute si l'empereur noir s'est servit de quelque uns des tiens pour semer la terreur chez les humains?

Boris attendit une nouvelle fois que le silence s'installe entre lui et Johwan, se préparant à donner le coup de grâce. On entendait plus que les bruits que produisait l'eau agitée par le dragon lorsque les vaguelette crées par les mouvement du lokatieth venaient s'écraser sur le bord du bassin en léchant le bout des bottes de Boris.

Tu connais la réponse à chacune de ces question et c'est invariablement un NON catégorique. Tues né sous la forme d'un lokatieht: Eh alors tu as des dons que les autres n'ont pas. Es tu un monstre pour autant? Non! Tu dispose d'un potentiel énorme et tu es le seul à pouvoir l'exploiter.

Le Roi d'Emeraude t'a blessé et en plus de ça t'a interdit de revenir sur son royaume? Il te prend pour un monstre? Une chose est claire dans ce cas: C'est un ignorant et un fanatique triplé d'un imbécile. Certes il dispose d'une magie très puissante, mais il ne l'a pas obtenu à la sueur de son front et il s'en sert à mauvais escient. TU vaut plus que lui.

Les humains ne te facilitent pas la tâche parce que ton apparence n'est pas rassurante: Dans ce cas soit terrible, on oubliera ta laideur et tant pis pour les ignorants.

Personne ne connait ta véritable histoire? Laisse moi te dire une chose: Tu es le seul qui ai le droit et le devoir de la connaître et de l'interpréter: Est-ce que tu as l'histoire d'un monstre sanguinaire? Tu n'a pas à avoir honte. L'empereur noir s'est servit de tes semblables, pas de toi: Cela fait une énorme différence entre ceux qui l'ont suivi et toi, n'est-ce pas.

Boris ne savait pas encore quel serait la réaction du dragon, mais il se devait de se radoucir sinon il risquait de perdre définitivement la partie sans pour autant reculer il modifia son expression pour afficher un sourire bienveillant et cessa de froncer les sourcils. Il laissa pendre ses bras le long de son corps, prenant ainsi une posture détendue.
Puis, radoucissant sa voix il continua.

Nous sommes tous les deux dans le même bateau. Nous nous trouvons au même endroit, nous avons subit des pertes énormes, et nous sommes seuls. Notre survit dépend de notre adaptation à ce monde. Autrement dit, si nous restons seuls chacun dans notre coin nous mourrons, mais avant de disparaitre tu deviendra le monstre que tu redoute tant d'être. Soyons amis!

C'était maintenant l'instant critique. Tout allait dépendre de la décision de Johwan et Boris croisait les doigts pour que le Lokatieth fasse le bon choix.

Invité

Je m'étais reculé du jeune garçon, tel un lâche, je fuyais son regard d'acier afin de cacher se que j'étais. Mon but n'étais pas de lui faire du mal, pas plus qu'a personne d'autre d'ailleurs, et pour cette simple raison je reculais encore dans la peur de ne savoir me contrôler. Il c'était avancé vers moi sans aucune frayeur apparente pour défier ce que je lui avait demander, pour me forcer à le regarder droit dans les yeux. Je devais l'admettre, ce jeune Boris avait du cran et certainement plus que je n'en n'aurais jamais. Je sentais la profondeur sérieuse de son regard et cela m'étonna pour son age juvénile. Il ouvrit la bouche et ses paroles résonnèrent comme des pierres dans ma poitrine.

Il disait que je n'étais pas un monstre et que si j'en savais été un que je l'aurais tout de suite attaquer... Mais savait-il que dans ma rage, j'avais faillit attaquer ces chevaliers ? Et pierre encore.. que j'avais faillit ne faire qu'une bouchée de leur roi. Je ne savais pas ce qui m'avait pris, une rage insensé c'était emparé de moi et à sa vus et je m'était aussitôt précipiter vers lui pour attaquer. La femme panthère avait parlé d'instinct chasseur, mais j'ignorais si c'était cela. De plus avoir des tendances de chasse envers un humains me répugnais au point de m'efforcer dans un abysse de plus en plus profond.

Les paroles suivantes du jeune homme m'avaient frappées encore plus fort et j'avais presque chanceler sous leurs poids. J'ignore pourquoi, mais aux instants de ces paroles, j'avais sentis une intense chaleur, voir brulure à l'intérieur de moi. La rage m'avait monté, mais je ne pouvais plus me reculer plus loin, les arbres me bloquant l'accès. Les événements des dernière semaines remontèrent dans mon esprit, je revis aussi le moment de ma mort. Inconsciemment, je me mis à labourer le sol, de mes griffes, tel un forcené qui n'avait aucune pitié pour la terre. Je ne voulait accepté les arguments du jeune homme, je n'étais pas né Loktakieth. Il n'y a pas si longtemps j'étais moi même un humain et j'avais vécu comme un sot toute ma vie, sans même savoir qu'au delà des frontières de mon royaume natal, des hommes et des femmes possédaient aussi des faculté comme les miennes. Cependant, eux, ils avaient toujours été encourager à les faire valoir. Tandis que moi, mon père m'avais toujours ou presque interdit de les utiliser, mise à part pour travailler le fer, sa seule vocation. Je savais maintenant pourquoi il ne m'en avait pas informé, j'étais son seul fils et il avait besoin de moi pour sa succession. Je comprenais tout cela, que ce n'était pas vraiment ça faute, mais cela m'enrayais à un tel point que je laissa partir un puissant rugissement.

Je darda mon regard enflammé en direction de Boris qui, sous mon élan de rage avait cesser de parler. Je comprenais qu'il voulait m'aider, me convaincre que je n'étais pas un monstres mais j'étais déjà persuader du contraire. Je trouvais la vie injuste, je trouvais ma situation injuste et enfin, je trouvais que les dieux n'avaient pas été très juste avec moi. Ne disait-on pas que tout le monde avait le droit à une deuxième chance ? Je voyais mal comment je pourrais faire quoi que ce soit avec ce corps recouvert d'écailles et ses dents acéré. J'aurais aimé comme tout le monde fondé ma famille, mais ceci était aussi désormais impossible. Je n'ai que faire de bébé reptiles qui me ressemble. Je me rapprocha subtilement du jeune homme, n'étant désormais qu'à quelques centièmes de son visage.

Je ne suis pas né tel ce monstre recouvert d'écaille que tu vois. J'ai vus le jour sous les palmiers et le Soleil chaud du royaume de Fal. L'on ne peut peut-être pas choisir d'où nous venons, mais nous pouvons toujours choisir le chemin de notre avenir et j'ai choisi le mauvais. J'ai moi-même allumé le feu qui à causer ma mort.

Je m'arrêta quelques instant, prenant de quelques peut mes distances. L'on ne savais jamais, je ne voulais pas risquer qu'il décide de m'attaquer. J'étais très vulnérable avec mes blessures.

J'ai choisie le chemin de la vantardise plutôt que de rester sagement dans ma forge. Je me sentais plus fort, plus important que tout les autres qui n'avaient pas de faculté. J'ai voulut épater la galerie. Je me suis crut invincible et pour la première fois de ma vie j'avais été fier de moi. Cependant, je n'ai jamais réussi a me contrôler...

Je respirais quelques secondes, essayant de me calmer au mieux pour mes prochaines paroles qui méritaient le plus. J'avais déjà creuser un trou à laide de ma pattes gauche tellement j'étais énervé.

Tu as raison, je ne peux pas me blâmer d'être ce que je suis. Ce n'est pas ma faute non plus si le roi d'Émeraude me voit comme un monstre, mais je ne peut pas lui en vouloir, pas plus aux humains qui sont dégoutées et terrifiées à ma vus, puisque c'est les insectes qui ont décider d'utiliser des bête comme moi pour les servir. Cependant, les seuls que je peux blâmer avec raison son le dieux qui ont décider de faire de moi ce que je suis devenu !

Je leva mon cou en direction du ciel avec colère, rugissant de plus belle après les cieux qui avait décider pour moi ce destin. Me laisser sur les plaines de lumière n'aurait-il pas été plus simple pour eux ? Je me retourna une fois de plus vers Boris. Malgré son age, il avait tout de même un très bonne réflexion qui m'avait fait définitivement comprendre que je n'aunais pas ma place ''gratuitement'' parmi ce monde.

Le choix entre rester parmi un peuple qui ne veut que ta mort et qui te craint ou partir vers l'inconnue qui serait peut-être meilleur est difficile. Mais je ne suis pas un assassin, je suis née ici et je jamais me résumerais à dévorer des humains. Tu as raison Boris, déclarais-je en me arquant le cou, déterminé. Je serais terrible et si je dois tuer le roi d'Émeraude pour prouver au peuple que je ne suis pas leur ennemi, je le ferais.

Je ne sais pas à ce moment se qui véritablement passer, mais j'ai senti une étrange essence m'avait entouré. Sans que je ne mens aperçoive, mes yeux s'étaient illuminés d'un rouge écarlate et presque inconsciemment, j'avais grogné de victoire. Comme si tué cet homme qui m'avait provoquer était devenu mon ultime but... Je secoua la tête, non, non. Je ne devais pas le tuer, sinon ma tête serait très certainement mit à pris. Je continuais de le renier, mais je me tiendrais à bonne distance.

L'on raconte que la mort n'est pas douloureuse, mais je peux te garantir du contraire et pour rien au monde de voudrais revivre cette expérience. Pendant longtemps, j'avais rêver de pouvoir posséder des ailes afin de pouvoir m'envoler loin de toute civilisation, mais maintenant que j'en ais, rester seul ne me sert pas à grand chose puisque je ne peut pas m'en servir.

J'avais secoué l'aile droite, certainement en grimacent, puisqu'elle m'était très douloureuse pour une raison inconnue.

Je suis blessé et si tu ne m'aide pas, je ne pourrais plus bouger, n'y chasser, donc je mourrais. Je n'ai pas envi d'un ennemie de plus et un ami à qui parler ne serait pas de refus. Tu connais désormais mon histoire, peut-être cela te permettera t-il de te faire une idée de ce que je suis

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