Au cœur des villages d'émeraudes, une bataille fait rage.

Le temps était tout juste propice à la mort selon le roi, le vent soufflait à peine, l’air était chaud et étouffant sans compter que le bruit du choc des lames qui s’entrechoquaient étaient d’autant plus assourdissant qu’un essaim d’abeille en furie. Son habit qui normalement était d’une couleur émeraude éclatante était maintenant tacheté de rouge et de noir par le sang de ses ennemis et de ses hommes. L’armé d’Émeraude avançait, mais plus ils en tuaient, plus ils en arrivaient d’autres, comme si l’armé des insectes était infinie. Il n’y avait que deux explication logique, soit ils en arrivaient d’autres par la mer ou qu’ils étaient extrêmement nombreux. Le roi d’Émeraude préférait davantage la deuxième explication que la première puisque l’idée que ces insectes envoient des renforts ne lui plaisait guère. Ce court moment de réflexion faillit bien lui couter la vie, puisque sans l’intervention d’un de ses soldats, il aurait reçu une lance en plain cœur. Il tourna la tête vers celui qui venait de lui éviter une mort certaine pour le remercier lorsqu’il remarqua avec surprise que celui-ci était son commandant en chef qui tout à l’heure il avait cherché avec forces dans la masse de soldat verts qui affrontaient les coléoptères. D’un pas prudent, tout en déviants les lances de ses adversaires, le roi se dirigea vers son vaillent soldat. Lorsqu’il l’eut atteint celui-ci se retourna vers lui, un sourire aux lèvres, même malgré ce temps funeste.

- Tu ne croyais tout de même pas j’allais te laisser quitter si facilement ce monde ! S’exclama le commandant, prenant de cour son roi.

Le renégat resta de marbre quelques instants, avant de se retourner rapidement vers le coléoptère qui convergeait vers lui, lance à la main. En fessant tournoyer son épée double de gauche à droite, il força l’insecte à lever les bras afin de lui les sectionnés. Le guerrier s’écroula en hurlant sur le sol, un flot de sang se déversant de ses membres. Sans plus lui porter attention, le roi d’Émeraude se retourna vers son commandant qui semblait effectué avec un peut plus de difficulté le même travail. Afin de lui prêter main forte, il vient se placer à ses cotés pour surveiller ses arrières.

- J’ai toujours sus que je n’aurais pas la vie facile avec toi, se contenta de répondre le roi qui continuait de faucher tout les insectes qui se trouvaient sur sa route.

- Qui t’as dis que la vie était facile ? lui répondit le soldat entre deux coups d’épée.

Le roi se retourna vers son soldat, les sourcils froncés pour remarquer l’hilarité qui baignait sur son visage. Inévitablement celui-ci s’amusait à ses dépens. Ne voulant pas embarquer dans ses discutions qui ne finissaient jamais, le roi choisi de se concentré sur la sale besogne qu’était d’éliminé tout ces insectes jusqu’au derniers. Lentement, mais surement il s’enfonçait de plus en plus dans la masse, si bien qu’a un certain moment, il se retourna quasiment seul parmi les coléoptères à faucher ci et là les guerriers insectes. Plus qu’il avançait, moins il avait de la difficulté à les tuer ce que le roi trouvait plutôt étrange. C'est homes-insectes étaient ils entrains de s'épuiser ? Lui qui avait connu des créature infatigable n'y croyait pas. Cependant, il ne se posa pas la question plus longtemps, le combat nécessitait sans relâche sa plus grande attention.

Les minutes avançaient lentement, trop lentement celons le roi. Il avait l'impression de combattre ses insectes depuis des heures dans les différents villages, or, le Soleil avait a peine bougé depuis sont arrivé. Se pouvait qu'il combattait depuis si peu de temps ? Était-ce possible qu'il perdre des forces si rapidement ? Et encore si il ne serait pas le seul a s'épuiser, mais le il voyait bien que beaucoup e ses hommes se battait avec la force du découragement. Le roi d'Émeraude savait qu'il devrait bientôt retraité que ses hommes étaient fatigué et que si il ne fessait rien qu'ils tomberaient tous, mais il ne voulait pas sa résoudre à abandonner. Plissant les yeux pour se cacher des rayons du coucher du soleil, le roi scruta l'horizon, comme à la recherche d'un quelconque moyen de l'emporter. C'est alors que comme par un miracle, comme si quelqu'un avait répondu à ses prières, il vit au loin un mat portant un sanglier entourer de jaune et de rouge soit : l'emblème du royaume de Rubis. Il cligna des yeux plusieurs fois, de peur d'être pris d'une hallucination avant de se rendre compte avec ses sens magiques qu'il y avait bel et bien une armé qui avançaient vers eux. C'est avec un nouvel ère de victoire sur le visage qu'il ordonna à ses hommes de se replier sur une colline. Ceux-ci ne se firent pas prié et se dépêchèrent de récupérer leurs montures afin de rejoindre leur monarque. C'est les yeux ébahis que Connor, le commandant des armées se posta aux coté de sont roi, devant ses hommes.

- Nous avons des renforts, déclara simplement le roi, répondant à la question silencieuse du soldat.

- Des renforts ?

Le roi d'Émeraude pointa l'horizon et l'on pouvait apercevoir l'emblème bien évidement du royaume de rubis. Le fait de ne pas être seul a combattre l'ennemi semblait redonner courage et forces aux hommes déjà fatigués. Après avoir informer son commandent de ses intention, le roi se dirigea a bride abattu vers le peloton rouge, contournent la masse compacte d'insecte. Avec l'arrivé de l'armé de Rubis, un nouveau plans venait de germer dans son esprit. Il voulait les encerclé, de plus l'armé rouge étant totalement au Nord, c''était possible, mais tout d'abords il devait s'entretenir avec son commandant. Les hommes de rubis étant souvent des bons stratèges, il se devait a tout prix de discuter avec eux et ensemble établir une stratégie efficaces. Après plusieurs minutes de galop intense, le roi d'Émeraude arriva finalement devant l'armé de Rubis. Il débarqua de son cheval qui pompait l'aire avec difficulté afin de se diriger vers un jeune homme qui semblait diriger les hommes. Par la jeunesse de ses traits et avec la fermeté que les soldats l'écoutaient le roi devina qu'il avait devant lui le prince héritier du royaume de Rubis. Par marque de respect pour celui que serait bientôt à son égale le roi inclina légèrement.

- Bryce je présume ? S'informa t-il en lui serrant la main. Ci ce n'était de la situation, j'aurais été ravis de vous recevoir dans ma demeure, mais puisque nous avons quelques problèmes...

Le roi d'Émeraude détourna son regard quelques instant vers les coléoptères, comme pour essayer de compter leur nombre, mais déjà préoccuper, le roi en fut incapable. Il se retourna vers la jeune prince avec un infime sourire sur son visage, malgré le temps.

- Toi et tes hommes avez dus faire une longue marche pour venir jusqu'ici pour nous prêter mains forte. Lorsque nous les auront écrasés, vous seriez les bienvenues dans mon palais. J'ai eu l'idée de les encercler, as tu une meilleur solution ?

Ils avaient passés plusieurs villages déserts, rien ne montrait la présence des insectes et son frère n'avait pas irruption. Bryce, le coeur lourd, continuait de faire avancer ses troupes avec prudence, ils scrutaient le moindre bosquet, la moindre colline, il demandait que tout soit inspecté. Il ne voulait en aucun cas se faire surprendre.

Cela faisait plusieurs jours qu'ils étaient en Emeraude, tous les villages qu'ils avaient trouvé étaient déserts, brûlés ou ils trouvaient de petits groupes d'insectes, insignifiants pour le nombre d'homme qu'il avait avec lui. Chaque inspection se faisait avec minutie. A plusieurs reprises, ils dûrent passés des cours d'eau, petits, mais les chevaux en avaient peur, la traversée prenait facilement un belle demi-journée. Ils arrivaient dans une clairière, l'air y était frais, Bryce avait décidé de s'arrêter.

-Vérifiez les environs ! Ensuite, c'est la pause, on mange, et on repart.

Tous les hommes commençèrent à se disperser, chacun partait en petits groupes d'une dizaine d'hommes, s'étaient les instructions depuis le début et tout le monde les suivait à la lettre. Bryce descendit de son cheval, replacant au passage son arme pour plus de facilité. Il allait se préparer quand un son d'alarme se fit entendre, il dégaina aussitôt son arme, tous les hommes se ramenèrent. Des insectes étaient des les environs, heureusement, Bryce avait prévu le coup. L'attaque fut rapide, sans bévoure, ses hommes tuèrent les insectes en quelques minutes.

-Brûlez-moi tout ça, ensuite on se fait notre repas puis on repart. Faut pas traîner !

L'odeur de mort avait suivi, mais chacun décida de manger et le plus vite possible. Puis la troupe était repartie, au galop. Bryce tenait à trouver des hommes d'Emeraude au plus vite. Quelques heures de marche dure pour tous, Bryce entendit quelque chose. Le choc des armes ! Le choc des lames ! Des combats. Il décida de lancer ses hommes au triple galop, étendards remontés, pour que tous les reconnaissent. Un homme suivit de près par ses hommes, arriva. C'était le Roi d'Emeraude en personne ! Celui-ci fit un petit geste de la tête, mais ce fut Bryce qui fit le plus marqué. Le Roi d'Emeraude étant plus fort dans tous les domaines. Ils se serrèrent la main.

-Oui, Bryce, prince héritier du Royaume de Rubis. Et je vais présumer que vous êtes le Roi Atlance d'Emeraude ? Votre acceuil n'est pas très dérangeant, nous sommes là pour cela mes hommes et moi.

Le Roi se détourna un instant, regardant vers le champ de combat. Puis il reprit la parole.

-C'est vrai que mes hommes et moi sommes fatigués par notre longue marche. J'ai failli y perdre plusieurs chevaux. Il sourit, essayant d'égayer son visage. L'acceuil dans ta demeure serait un privilège pour mes hommes et moi, nous l'accepterons quand le temps viendra. Il regarde le champ de bataille, le temps allait venir. Ta tactique est une de mes préférées. Nos deux armées combinées devraient faire l'affaire. Une sur chaque flanc et cela devrait suffir. La tenaille est une bonne tactique. Il regarde les hommes d'Emeraude. Tes hommes semblent en piteux état, mes hommes et moi avons quelque ravitaillement. Si tu souhaites en utiliser, mes hommes donnerons de quoi aider les tiens. Il regarde le Roi, tout souriant. D'ici la fin de la journée, on aura gagné la bataille, Roi Atlance. Avec nos deux armées, je crois que la donne vient de changer !