La cour du château

Je me dirigeais d'un pas rapide vers Eldàwen, ma meilleur amie de toujours ( nous avons tellement de chose en commun que ça en deviens fous) lorsque j'aperçus une personne d'on je n'avais jamais vus jusqu'à se jour. Une jeune fille bien étrange, accompagnée du roi qui la guidait dans ma direction. Le roi la laissa seule, dans son angoisse de ne connaître personne, je senti son regard se poser sur moi, où prés de moi. De beaux yeux aussi brillant que l'or, mais je resta là, sans bouger, pantois la bouche ouverte. '' Quel belle première impression. !'' C'était la première fois que je me retrouvait devant une personne qui ne me rassemblait pas. Bien sur, les humains était différente des elfes, mais jamais à se point. Comment allais-je réagr devant les hommes-insecte ? Mais sa différence n'était pas une différence dégoutante comme les insectes, mais plutôt splendide, mystérieuse.. féerique ? Je ne savais pas à quelle race elle appartenait, mais j'avais bien envie de le savoir, et pour le savoir il fallait que j'aille lui parler. Mais, voudrait-elle entamer une conversation ? S'asseyait de sonder son esprit, mais je n'y entendis que des grondements et feulement indéchiffrables à mes oreilles. Sortant mon plus beau sourire je marcha dans sa direction, essayant d'avoir l'aire un peux moins bête et abasourdis.

- Salut ! Lui dis-je gaiment et peut-être un peut trop fort. Je m'appelle Aranel, et toi qui est-tu ? Je vois que tu es nouvelle, puisque je ne t'es jamais vus ^^.

Je fis comme si elle était une personne comme les autres, après tout elle était aussi différente que moi des humains.

Je me tenais bien droite au milieu de la foule. Quelques chevaliers me dévisagèrent ouvertement, intrigués par mes oreilles et ma queue. Cherchant désespérément une personne au regard sympathique, je ne me rendis pas compte de l'expression de mon visage. J'avais l'air complétement perdue et inquiète. Portant un doigt à ma bouche, je me mis en quête d'un endroit calme.
En tournant le dos aux multiples écuyers, je me sentis observé. Comme au ralentit, en me retournant, je m'aperçus qu'un garçon me fixait à quelques mètres de moi.
C'était un elfe plutôt mignon du même âge que le mien. En y pensant … se fut la première fois que j'en voyais un. Comme ma mère me l'avait dit, les elfes ressemblaient à de véritables anges de petite taille. Son visage fin se détachait totalement des autres personnes présentes. Ses yeux bleus brillaient même de loin, m'envoutant quelque peu.

- Enfin quelqu'un de ...

Je crus qu'il se moquait de moi avec sa bouche grande ouverte mais je changea vite d'avis devant son air doux et gentil.
Il marcha droit jusqu'à moi tout en souriant.

- Je dois me contrôler …
« - Salut ! Je m'appelle Aranel, et toi qui est-tu ? Je vois que tu es nouvelle, puisque je ne t'es jamais vus. »

Il y avait une certaine gêne dans son regard. Sans doute mon apparence assez différent de la sienne.
Je replaça une mèche brune rebelle qui trainait devant mon yeux avant de lui répondre maladroitement.

- Hahum … Je suis Alisa, de la race des panthéras, expliquais-je, le voyant curieux. Je suis effectivement nouvelle.

J'étais ravi qu'elle m'ai adressé la parole, car souvent se qui arrivait avec les inconnues c'est qu'il ne voulaient pas parlés, vous trouvant bizarre de les saluer tout bonnement comme ça. Elle était de la race des panthéras, je n'en n'avais jamais attendu parler avant aujourd'hui. Mon père avait raison de dire que le monde était vaste, encore plus que je ne me l'imaginais. Déjà, je trouvait que le royaume d'Émeraude était grand, avec c'est fortifications en pierre et tout. Je ne comprend pas comment les humains font pour vivre toujours si loin de la foret. Ces grands arbres touffus et vert remplie de vie, c'est oiseaux qui chante le matin, le clapotis de l'eau dans le lac, les écureuils se poursuivant dans les branches des grands chênes aux abord de la rivière Mardall et ces animaux sauvages courant en toute libertés sans aucune inquiétude, tout cela me manque énormément. Mais c'était le prix à payer pour devenir Chevalier, s'enfermer dans une prison en pierre: c'était un bien grand prix pour un elfe qui aime la vie comme moi. Cependant, si mon père m'a choisi moi, et non un de mes frère pour devenir un Chevalier d'Émeraude c'est certainement car mon destin est tracées sur ses murs de pierres. J'espère qu'il ne c'est pas trompé et qu'il à raison, mais ça seul Vibieth le sais. Sortant de ma rêverie je fus ramener à la réalité car des rayons de soleil aveuglant venait d'entré dans mon champ vision, projetant nos ombres sur le sol. Je les regardèrent, nous semblions grands et nous tenir par la main dans se monde indifférant à la torture qu'endurait la nature depuis des siècles. Je lui sourit difficilement, repensant à les beautés de mon pays natal. Et je me demanda soudainement quel était le sien.

- De quel royaume viens tu ? Lui demandais-je, rompant certainement un silence de plusieurs minutes. Viens tu toi aussi d'un pays verdoyant où les arbres son maître ?

Lorsque ces paroles quittèrent mes lèvres, je ne pus empêcher mes yeux de s'humidifier à la pensé du nombre de vie tuée depuis l'arrivée des hommes. Mais comme mon père me disait souvent, rien n'arrive jamais pour rien. Et il avait raison : car sans les hommes, je en serais pas ici dans cette cour, à l'aube de faire un pas vers mon rêve le plus chère...

Alisa était fasciné par la profondeur du regard de son nouvel ami. Elle y voyait des centaines de sentiments, comme de la tristesse et une certaine envie de liberté. Une liberté très présente, presque irrésistible.

- Comme tu me ressembles… pensais-je. Il suffit de croiser ton regard pour te comprendre …

Le soleil illumina mes yeux, et mes pupilles se rétractèrent, faisant bruler mes iris d'un jaune impressionnant. Aranel, encore plongé dans ses intenses pensées, se décida enfin à parler.

« - De quel royaume viens tu ? Viens tu toi aussi d'un pays verdoyant où les arbres son maître ? »

J'entrouvris la bouche de surprise. Jamais personne ne m'avait posé une telle question …

- Oui … Je viens de très loin …

Oui, de très loin. Je me souviens du jour où j'ai quitté ma belle et fantastique forêt : les deux chevaliers ne m'avaient pas laissé monter sur leurs chevaux -de peur que je les effraie-, j'allais donc au château à pied. Ceux-ci se mirent vite à saigner puisque je marchais pieds nus. Le sang séché me grattait beaucoup, irritant mes chevilles. Le pire moment à été l'épreuve de la traversé d'un désert certes petit mais horriblement chaud. Le sable ne faisait qu'infecter un peu plus mes blessures et le soleil tapait avec force dans mon dos. Je pleurais souvent en repensant à mes parents morts et à la forêt que je laissais à contre-cœur derrière moi. J'abandonnais ma terre natale, mes amis les bêtes, la rivière que je chérissais tant …
Les montagnes apparurent peu après le désert. C'étaient de magnifiques montagnes de plusieurs milliers de mètres de haut. La neige anesthésia la douleur et mes pleures. Et enfin, le château d'Émeraude se dressa devant moi. A sa simple vu, la forêt Interdite me manquait déjà. Mais je ne suis pas là pour moi, non, je suis là pour mon peuple. J'ai donc accepté de vivre ici sans rien dire.

- De la forêt Interdite, à deux jours de marche d'ici, dis-je, la mine sombre et abattue. Un jour, j'y retournerais. Et toi ? D'où viens-tu ?

Alisa mit quelque minutes à répondre à ma question, comme si elle voyait défiler des images de son passés. À travers ses pupilles dorées j'arrivais à voir de la peur et de ses émotions de la colère et de la tristesse. Une grande tristesse, mais je regrettais cependant de ne pouvoir lire dans ses pensées et de pouvoir en savoir davantage. De n'entendre que ces feulement certainement du à sa langue mystiquement féline. La voix qui sortait de ses lèvres était si douce comparer à celle qui grondait dans son esprit. Mais ce grondement n'était pas menaçant, il me rappelle le ronronnement des chats dans l'écurie. Si bien que je me demanda si elle était capable de ronronner... Ma pensé me fut sourire stupidement, j'espérai seulement qu'elle n'avait pas lus dans mes pensées à se moment, car je ne voulais pas ma blessé avec mes interrogation idiotes. Puis, enfin elle me répondit.

'' - De la forêt Interdite à deux jours de marche d'ici. Un jour, j'y retournerais. Et toi ? D'où viens-tu ? ''

Sa réponse me fit écarter les yeux, un mélange étrange entre la peur et la curiosité vibrait en moi. La forêt Interdite :temps de légende sur cette forêt était parvenue à mes oreilles. Elle était si proche, mais si éloigné à la fois. Mon grand-père venait du Royaume de Turquoise, un peuple qui touche à cette foret et à ses légendes et superstition. De son vivant il avait raconté à mon père que le soir, tout le monde se barricadais dans leur chaumière afin d'éviter d'être le repas des terribles créatures qui hantais leurs nuit de cris terrifiants. Je ne put m'empêcher de frissonner, dans la famille on était tous un peux superstitieux, enfin du coté de mon père, et ses légendes à dormir debout me fessait extrêmement peur. Mais en même temps, j'aurais eu le goût d'aller l'explorer, pas seul bien sure, où de lui posés des milliers de questions auquels je n'aurais certainement jamais de réponse. Je passerais pour un elfe purement idiot et peureux avant toute chose et ça, je ne le souhaitai pas. Alors je me contenta de répondre à sa simple question.

- Moi ? Et bien je viens du royaume des Elfes. Une merveilleuse foret qui avoisine le magnifique royaume des fées et les terres eneigées et dévaster de Shola.

Je regarda le sol, peiné pour les gens qui périssait chaque années dans ces terres glacées. Puis je releva la tête, refoulement mes émotions d'elfes de coté et déclara plus pour impressionner la pantéras qu'autre chose :

- Ah vrais dire, pour être plus précis. Je suis le dernier fils du roi Cameron

J'étais très sensible aux émotions des autres, et quelque seconde après avoir répondu à Alisa une vangue de remmor m'envahi, car je ressentant le mal-laise de Jenn qui se trouvait dans sa chambre. Je n'avais pas voulu la blesser en lui disant cela, je ne savais pas que ça lui ferrait quelque chose à vrai dire. J'étais persuhadé qu'elle avait déjà remarquer mes yeux se poser sur elle. Cependant, je ne pouvais me résoudre à aller la voir comme ça. Je ne voulais plus attiré l'attention. plus-tard, lorsue nous aurons un moment de répis, j'irais m'excuser après de Jenn pour mes paroles.

« - Ah vrais dire, pour être plus précis. Je suis le dernier fils du roi Cameron. »

Je souris avec gentillesse, laissant apparaître mes deux petites canines pointues. Ce garçon était donc quelqu'un d'important. Je sais que les panthéras n'appréciaient pas beaucoup les elfes, ni les autres créatures du monde, et je m'en voyais navrée. Surement à cause de nos différences et de nos coutumes. Ma race cache bien des secrets qu'il me tarde de découvrir. D'où vient cette haine envers le monde ?
Pourquoi rester cacher dans cette forêt ?

- Je suis heureuse d'avoir fais ta connaissance ! dis-je, me lâchant un peu.

Aranel resta sans voix, ne me regardant pas. Je tournais alors la tête pour comprendre la cause de son étourdissement. Une jeune fille était assise dans l'herbe et le fixait aussi.
Je cherchais un prétexte pour m'éclipser et les laisser ensemble.

- Je … Je reviens. Je dois aller ... euh .... nourrir ... les ... les papillons !

En un dernier sourire, je lui tourna le dos en laissant ma queue bien haute. Cet apprentissage allait être riche en aventure et en émotion, je le sens ! Mon excitation m'envahit de plus en plus, me donnant une grosse envie de courir. J'enlevais alors mes petites chaussures pour gambader dans l'herbe en attendant le début de la cérémonie. La douceur de l'herbe me revigorait ainsi que le doux soleil. Voilà bien longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien ...

[i]Nerveuse, Ynes jetait des coups d'oeils un peu partout avant de s'aperçevoir qu'Abnar la scrutait attentivement des yeux. Que voulait-il? Ynes curieuse de nature, s'avança vers celui-là, puis se retourna vers sa jeune apprentie, elle avait l'air d'avoir souffert.... Ses yeux était rouges et son teint blaffard et elle sentait la peur à quelques kilomètres à la ronde. Jetant des yeux noirs au magicien de cristal, qu'elle souptonnait d'avoir brutalisé Lyne, elle souria à Lyne en lui disant:[/i]

-Lyne, sa va? Tu as pleuré? Allons essuyer ses yeux! dit elle en essayant de la convaincre du regard de s'éloigner d'Abnar.

Ynes n'avait pas envie de se faire gronder mais son instinc lui disait de prendre Lyne avec elle et se ranger quelques mètres plus loin pour que celle-ci lui explique son état.

Malgré sa douleur Lyne parvint à lire les pensées de son maître, il était l’heure de l’adoubement. Le magicien l’attrapa par le bras et s’éclipsa avec elle. Elle arrivait à peine à tenir debout, l’immortel la poussa derrière lui et lui donna l’ordre de ne pas bouger. Elle avait tellement mal au ventre que s’enfuir ne lui serai même pas venu à l’esprit, mais par contre elle aurait voulu s’assoir.

Elle observa son maître qui lui-même fixait la porteuse de lumière, le regard de la jeune fille se posa directement sur Ynes, elle était jolie avec ses longs cheveux blanc qui volaient au vent puis Ynes s’avança vers elle. Elle lui demanda si ça allait, Lyne ne voulait pas le lui dire mais elle accepta de la suivre, de toute façon il n’oserait rien faire en public.

« -allons plus loin…. » lança t-elle à la future écuyère.

Abnar avait laissé Ynes parlait avec Lyne, elle regarda son maître dans les yeux, il ne semblait pas content mais il ne paraissait jamais heureux….

« -Que t-a-t-il fait ? »

Lyne vit que la porteuse de lumière la détaillait. D’après elle, les deux jeunes filles se ressemblaient, L’apprentie regarda Ynes, elle avait raison. Mais ce n’était pas le problème.

« - Ce n’est rien, je lui avais désobéi. J’aurai du réfléchir avant de faire cette bêtise. j'ai juste eu plus de peur que de mal » Lyne mentait elle avait vraiment souffert mais déjà que l'immortel n'était pas très apprécié il ne valait mieux pas en rajouter. Elle repassait la scène dans sa tête, pourquoi n’avait-elle pas réfléchi ?

Lyne posa de nouveau son regard sur la porteuse de lumière, L’apprentie était une enfant calme et gentille mais n’avait jamais eut d’ami et finalement cela lui manquait, elle ne pouvait raconter ses secrets à personne et n'avais jamais d'activités en dehors des études.

« - Ynes, tu veux bien être mon ami ? » Lyne la regardait les yeux remplis d’espoir.